Sur le fond des échecs militaires en Ukraine, le Kremlin continue le chantage nucléaire. La Russie a délibérément bombardé la centrale nucléaire de Zaporizhye, en créant le risque sans précédent de la plus grande catastrophe d’origine humaine depuis 1986. Convaincue que l’Europe n’a pas bronché face à ce défi, la Russie a annoncé son intention de fermer la centrale nucléaire pour désénergiser un quart du territoire de l’Ukraine.

V. Poutine utilise le terrorisme nucléaire pour menacer l’Europe. L’Ukraine et l’UE n’ont pas succombé au chantage du Kremlin. C’est pourquoi, en suivant les tactiques de terreur familières à la Russie, les autorités d’occupation russes envisagent la possibilité de fermer la centrale nucléaire, ce qui aura un impact extrêmement négatif pour l’Ukraine. Les dommages seront complexes : des millions de personnes souffriront, l’économie subira des pertes énormes, le système de santé sera sur le point de s’effondrer. Le Kremlin tente de mener le génocide complexe contre les Ukrainiens, les privant même du confort le plus élémentaire. De plus, l’électricité de la centrale est vendue à l’Europe, ce qui est également perçu négativement au Kremlin.

Dans les conditions de la défaite tactique des forces d’occupation de la Russie et de la localisation des hostilités actives dans la direction sud-est, la Russie a actualisé le chantage nucléaire dans le contexte de la pression sur l’Occident.

Le 5 août, les troupes russes ont commencé à bombarder systématiquement les environs de la centrale nucléaire de Zaporozhye, certains des obus arrivaient à une distance dangereuse des réacteurs. L’dministration et la propagande russes accusent constamment les forces armées ukrainiennes de telles attaques. En juillet-début août, l’offensive russe dans le sud-est de l’Ukraine s’est considérablement ralentie. Dans certains secteurs du front, les forces armées ukrainiennes ont lancé une contre-offensive, en libérant les territoires occupés par les troupes russes. L’armée russe est épuisée, démoralisée, la mobilisation clandestine est lente et ne peut pas répondre aux besoins du front, il y a une pénurie d’armes.

La Russie ne dispose pas de ressources de force pour changer la situation au front en sa faveur. V. Poutine a vraiment besoin de négociations selon ses propres termes, ce qui donnera la pause tactique pour concentrer les ressources nécessaires sur le front et créer les conditions préalables à l’intégration probable des territoires occupés de l’Ukraine dans la Russie.

Le 12 août le représentant russe de l’administration d’occupation de la région de Zaporizhye a déclaré que « le processus de conservation de la centrale nucléaire commence en raison de la faible productivité due aux bombardements ». Les représentants russes veulent déconnecter les générateurs de la centrale nucléaire de Zaporizhye du système énergétique ukrainien. Ainsi, les envahisseurs veulent connecter la centrale électrique au système énergétique de la Russie en envoyant des lignes électriques en Crimée.

Le Kremlin fait la menace radiologique sans précédent pour l’Europe : en cas de l’arrêt complet de la centrale des situations imprévisibles sont possibles, car si les générateurs sont déconnectés du système énergétique de l’Ukraine, ils ne peuvent pas être utilisés pour leurs propres besoins de refroidissement du combustible. Cela pourrait être un grand défi créé par la Russie.

La Russie fait délibérément chanter l’ensemble du monde civilisé avec une éventuelle catastrophe radioactive sur la base de la plus grande centrale nucléaire de l’Europe, en détruisant progressivement les possibilités de la protection contre un accident radiologique. Il s’agit d’un terrorisme nucléaire conscient utilisé à des fins politiques. Impuissant au front, V. Poutine est prêt à tuer des millions de personnes au nom de ses caprices géopolitiques. L’humanité doit arrêter le plus grand criminel de guerre du XXIe siècle avant que l’irréparable ne se produise.

Source : cyprus-daily.news