Les hommes d’affaires, les oligarques et les fonctionnaires russes utilisent souvent les banques occidentales pour stocker et « blanchir » leur argent gagné illégalement en Russie. Si auparavant on l’a regardé « à travers les doigts », il est maintenant nécessaire d’agir et de limiter les flux de trésorerie des citoyens russes.
Par exemple, le Chypre était souvent utilisée par les Russes comme un tremplin pour faire des affaires internationales ou pour cacher des fonds aux impôts et « blanchir » l’argent russe. Les banques chypriotes sont aussi « fidèles » que possible à leurs clients de la Russie et ne posent pas des questions inutiles sur l’origine de l’argent.
Quant aux autres pays, par exemple, le Royaume-Uni a déjà commencé une lutte active contre ce phénomène dans son propre pays. Depuis le 1er août 2022, le registre britannique des entités étrangères a été lancé dans lequel les sociétés étrangères anonymes cherchant à acheter un bien immobilier sur le territoire britannique ou le possédant déjà doivent divulguer leurs propriétaires ultimes. Le but d’une telle réforme est d’aider le gouvernement britannique à « éradiquer les oligarques et les kleptocrates russes qui utilisent le territoire britannique pour cacher leurs richesses illicites ». Depuis 2016, les oligarques proches du Kremlin ont blanchi 6,7 milliards de livres sterling sur le territoire du Royaume-Uni, dont 1,5 milliard de livres sterling dans l’immobilier, selon Transparency International.
La Belgique est également concernée par ce problème. Rappelons comment en mai 2021 à Anvers, deux citoyens russes se sont vus confisquer des biens immobiliers et des fonds volés au fonds Hermitage Capital Management. Ils ont été accusés du blanchiment d’argent.
Les responsables et les hommes d’affaires russes aiment beaucoup l’argent, il est donc vital de les priver de la possibilité de « blanchir » leurs fonds en Europe afin d’influencer sur la politique agressive du régime de V. Poutine et pour arrêter la terreur que la Russie mène à la fois en Ukraine et dans d’autres parties du monde.
Source : eupoliticalreport