L’Algérie s’est fixé comme objectif d’exporter pour 7 milliards de dollars en hors-hydrocarbures en 2022, contre 5 milliards de dollars réalisés en 2021.
Ce lundi, l’expert en commerce extérieur, Ali Bey Nasri a estimé que l’Algérie est sur la bonne voie et s’approche de 95% de l’objectif fixé.
« En termes d’exportation hors hydrocarbures, nous sommes sur une bonne trajectoire », a-t-il dit sur les ondes de la radio chaîne 3, en précisant que « l’Algérie s’approche de 95% de l’objectif fixé en début de l’année 2022, qui est de 7 milliards de dollars. »
Selon Ali Bey Nasri, « vers la fin de 2022, nous atteindrons les 6 milliards 700 millions de dollars d’exportation hors hydrocarbures », en prévoyant que « la balance commerciale enregistrera un excédant important par rapport à l’année dernière, si l’on ajoute les 50 milliards de dollars d’exportation pétrolière. »
Il a expliqué que, pour consolider le potentiel de l’Algérie en matière d’exportation, « il est urgent de travailler sur la logistique, à savoir la dimension exportatrice des ports. » Selon lui, il faut également « engager des réformes réglementaires ».
Illustrant ses propos, Ali Bey Nasri donne l’exemple du ciment. « Nous exportons actuellement un demi produit, qui est le clinker. Si le règlement permettaient aux cimentiers d’installer des broyeurs à l’extérieur, nous aurions 25% de valeur ajoutée », a-t-il expliqué, en affirmant que cette mesure peut aussi préserver les réserves de change.
Source : Algerie-Eco