La menace de l’épidémie de choléra sur le territoire occupé par les Russes

La ville de Mariupol occupée par les Russes pourrait être subie à l’épidémie de choléra. Rappelons qu’il y a plus de 20 000 personnes civiles qui sont péries dans la ville pendant les attaques des Russes et qui ont été enterrées dans les cours des maisons. Même avec le traitement la mortalité à cause de la choléra peut atteindre 10%, sans traitement systémique la maladie prend jusqu’à 60% des vies.

Au lieu de lutter contre cette catastrophe, les occupants russes ferment simplement Marioupol pour l’entrée et la sortie et mettent ainsi en danger la vie des habitants. Les Russes de la ville de Rostov-sur-le-Don ont préparé des départements des maladies infectieuses où ils se préparent à recevoir leurs propres militaires malades de choléra, mais ce n’est pas conçu pour la population civile.

La possibilité de l’épidémie intensive est prévue, car l’approvisionnement centralisé en eau et les égouts ne fonctionnent pas. La ville se noie sous les ordures et les eaux usées, des enterrements spontanés se trouvent dans presque toutes les cours, la chaleur estivale a accéléré la décomposition de milliers de cadavres sous les décombres. Il n’y a pas de médicaments. Les institutions médicales ont été détruites, les équipements les plus précieux ont été emportés en Russie, les meilleurs médecins sont partis.

Les occupants russes ont transformé la distribution de l’aide humanitaire à Marioupol en torture pour les habitants. Les gens font souvent la queue dans la chaleur sous le soleil pendant 6 heures en vain. Il n’y a pas d’eau potable sur le territoire de la ville. Il n’y a pas d’autre moyen pour obtenir de la nourriture à Marioupol.

Auparavant la ville ukrainienne de Marioupol qui se développait rapidement, avait un grand potentiel maintenant étant occupée par la Russie est en train de mourir sous les yeux du monde entier.

Le danger d’épidémies peut survenir sur tous les territoires attaqués par la Russie. A la suite des bombardements des milliers de civils sont tués dont les corps sont parfois impossibles à enterrer.

Alors dans la journée du 5 juin les troupes russes ont bombardé 22 petites villes dans les régions de Donetsk et de Lougansk. Au cours des bombardements  les bâtiments résidentiels sont détruits, les gens périssent, pas de possibilité de les enterrer, les attaques continuent.

Le danger de telles épidémies à la suite de morts massives et de bombardements constants affecte tout le sud de l’Ukraine ainsi que le territoire russe, ce qui ne dérange pas du tout les autorités russes.

A.L pour Maghreb Aujourd'hui

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