La propagande russe est un poison qui s’est déjà infiltré dans le cerveau de millions de Russes et les empoisonne de l’intérieur. Cela mène à la mort morale des gens. Malheureusement, pas tous les pays démocratiques le comprennent.
Aujourd’hui les négationnistes de l’agression russe de Poutine contre l’Ukraine organisent des rassemblements pro-Kremlin dans de nombreux pays européens. Les organisateurs mènent des activités afin de créer des images pour la propagande militaire.
Le Kremlin formait depuis des années un réseau d’agents parmi les diasporas nationales. Avec le soutien de la propagande militante ciblée, les agents mènent des activités qui provoquent une déstabilisation politique interne dans les pays de l’UE. Au fil du temps de tels « événements » se transforment en émeutes et attentats terroristes.
La Fédération Russe a utilisé des tactiques identiques il y a 8 ans lors du soi-disant « printemps russe » pour déstabiliser la situation politique interne dans les régions du sud-est de l’Ukraine.
À cette époque-là, le Kremlin plaçait de grands « espoirs » dans la ville d’Odessa, où au printemps 2014 il a commencé à organiser des rassemblements « antifascistes ». Le rassemblement pro-russe du 1er mai a appelé à un retour en URSS. Le 2 mai 2014 les « antifascistes » ont organisé un pogrom dans la ville et ont attaqué un rassemblement pro-ukrainien. En conséquence, des dizaines de personnes sont mortes et des centaines ont été hospitalisées.
Les propagandistes russes attendaient un tel développement des événements pour présenter dans les médias le message : « il y a des nazis en Ukraine! »
Très probablement, c’était l’image de ces événements à la télévision qui était l’objectif des organisateurs qui se sont enfui après à Moscou, en Crimée et en Transnistrie d’où ils donnaient des interviews sur le « fascisme ukrainien ».
Il est donc difficile de distinguer la propagande militante russe des informations des médias.
La Russie jouit de la liberté d’expression dans les pays européens en organisant et en faisant la propagande des rassemblements pro-russes, qui ne sont porteurs que de provocations et de menaces d’émeutes. C’est pourquoi les distributeurs de la propagande russe ne doivent pas compter sur la liberté d’expression dans les pays de l’UE pour propager des mensonges et des faux.
F.S pour Maghreb Aujourd'hui