À l'occasion du premier tour de l'élection présidentielle française, l'Agence Anadolu (AA) a interrogé, dimanche matin, des électeurs, à la sortie d'un bureau de vote du XIIe arrondissement, à Paris.
Un électeur, formateur de profession, nous explique ce qui l'a motivé à venir voter.
"C'est un jour qui me semble toujours important [...] car cela consiste à désigner la personne qui va gérer les affaires de l'État pour les cinq prochaines années. Donc pour moi, c'est indispensable de participer à cela", indique-t-il.
À la question de savoir s'il a trouvé le candidat qui lui convenait, le jeune homme répond que "non, mais honnêtement, je vote quand même parce que je me dis que même si les voix comme les miennes ne sont pas entendues, et que les choses ne pourront, potentiellement, jamais évoluer, je viens quand-même voter", déclare-t-il, estimant, par ailleurs, que son candidat a peu de chances d'être élu.
L'homme exprime son insatisfaction vis-à-vis de la campagne électorale, dénonçant une médiatisation inégale des campagnes de différents candidats.
"Voilà, c'est quelque chose qui mériterait peut-être d'être revue dans le sens où on voit, par exemple, des exemples de candidats qui sont plus ou moins aidés, plus ou moins médiatisés que d'autres. Je parle de candidats ou de candidates d'ailleurs. Et puis, d'autres qui mériteraient d'être plus entendus, mais qui font office, un petit peu, de candidats complémentaires", estime-t-il.
Interrogé sur un éventuel risque d'abstention élevée dans ce premier tour de l'élection présidentielle française, le jeune homme répond que "Oui, bien sûr".
"L'abstention est toujours là, de toute façon", déclare-t-il, soulignant cependant qu'il "comprend aussi ceux qui s'abstiennent".
"Je l'ai fait par le passé aussi", ajoute-t-il.
"Mais ce serait quand même bien, je pense, que chacun puisse exprimer une opinion, que ce soit un vote pour tel candidat ou tel autre candidat, ou un vote blanc, peu importe", conclut-il.
Source : AA