L’Association pour la Réintegration de la Crimée a informé récemment l’Agence Européenne pour l’Environnement et la Commission Européenne de la catastrophe environnementale survenue le 7 août 2021, lorsque 100 tonnes de pétrole se sont déversées dans la mer Noire près de la ville de Novorossiysk (Russie) depuis le terminal appartenant à la Caspienne Pipeline Consortium, dont les actionnaires sont l’Entreprise monopolistique d’Etat russe «Rosneft», l’Entreprise clé du Kazakhstan « KazMunayGas » (19 %), le géant pétrolier américain «Chevron» (15 %) et le trust italien «Eni» (2 %).
« L’Association » a souligné la perspective d’une pollution pétrolière de la péninsule de Crimée avec ses systèmes écologiques sous-marins uniques, y compris la réserve naturelle d’Opuksky en tant que réserve côtière protégée située sur la côte sud de la péninsule de Kertch sur la mer Noire. Dans ce contexte, « l’Association » a également souligné les risques que cette situation comporte pour les écosystèmes marins de Bulgarie et de Roumanie.
Le 27 août, « l’Association » a reçu une réponse officielle à son appel du Directeur de la politique, de la coordination, de la gouvernance et des ressources LIFE (ENV.A) de la direction générale de l’environnement de la Commission Européenne, M. Gilles Gantelet. La réponse indique que la Commission Européenne partage tout à fait les préoccupations concernant les graves impacts environnementaux des déversements de pétrole qui se sont produits lors des opérations de chargement de pétrole au terminal du Consortium Caspian Pipeline près de Novorossiysk.
La Commission Européenne a reconnu dans cette réponse l’intérêt manifeste de l’Union Européenne pour la protection de l’environnement marin et la promotion de la collaboration internationale dans les bassins maritimes partagés avec des pays tiers. Toutefois, la Commission a souligné que, malheureusement, les instruments de l’Union Européenne, tels que la directive 2005/35/CE, 2005 sur le rejet de substances polluantes dans les eaux intérieures, y compris les ports, ou la mer territoriale d’un État membre de l’UE, ne peuvent pas être appliqués à cette situation. La Commission Européenne a signalé à « l’Association » les formes de collaboration future en matière de prévention et de lutte contre la pollution par les hydrocarbures, y compris dans le cadre des politiques de voisinage de L’Union Européenne et au niveau régional de la Convention de Bucarest, unissant les États de la mer Noire.
Source : https://arc.construction/18985