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- Le 22 Novembre 2024
L'armée du Myanmar a averti les manifestants contre le coup d'État qu’ils risqueraient jusqu'à 20 ans de prison s'ils entravaient le travail des forces armées.
L’armée a également annoncé, via son compte Facebook, lundi, que de longues peines de prison et des amendes seraient appliquées à ceux qui seraient reconnus coupables d'incitation à «la haine ou au mépris» contre les responsables putschistes.
Elle a souligné que celui dont l’implication sera prouvée dans des actes qui sèment la peur ou troublent l'opinion publique, encourt une peine de prison allant de 3 à 7 ans.
Alors que les protestations contre le coup d'État se sont poursuivies et que des membres du gouvernement élu ont été arrêtés, les autorités putschistes ont coupé Internet dans le pays.
Des véhicules militaires patrouillaient également dans les rues, tandis que des chars et des blindés étaient aperçus dans les zones de protestation situées dans la capitale, Naypyidaw et dans la ville de Yangon.
Des soldats ont tiré des balles en caoutchouc pour disperser une foule de manifestants à Yangon, tandis que le site Web « Myanmar Now », qui diffuse des informations sur les manifestations, a déclaré que l'armée avait arrêté de nombreux manifestants dans la ville lundi matin.
Lundi, l’avocat de la dirigeante, Aung San Suu Kyi, qui a été arrêtée par les dirigeants du coup d'État, a annoncé qu'elle resterait en détention jusqu'au 17 février, malgré la fin de sa période de détention aujourd’hui.
Le 1er février à l'aube, des commandants de l'armée du Myanmar ont perpétré un coup d'État militaire, suivi de l'arrestation de hauts responsables du pays, dont le président, Win Myint, et la présidente du Conseil d’État, Aung San Suu Kyi.
Source : AA