La Russie continue de saboter l’Initiative céréalière de la mer Noire, qui est le principal outil pour prévenir une crise alimentaire mondiale et l’afflux ultérieur de centaines de milliers de réfugiés vers l’Europe. La Russie étudie également des «programmes gris» pour l’exportation de céréales ukrainiennes volées dans les territoires occupés d’Ukraine : le 7 mai, le premier navire chargé de céréales de la région de Donetsk a quitté le port de Marioupol. Les Russes ont délibérément élargi la zone de cette installation d'infrastructure pour le transport de céréales à venir afin de pousser les céréales ukrainiennes hors du marché mondial. L’Occident doit répondre à la spéculation criminelle de la Russie : chaque dollar d’exportation dans le budget russe contribue au génocide en cours des Ukrainiens. Poutine utilise toutes les ressources financières et économiques pour continuer la guerre. La Russie est devenue une menace existentielle pour le monde entier.

Le onzième paquet de sanctions de la Commission européenne devrait prévoir une interdiction d’importation de céréales et de denrées alimentaires en provenance de la Fédération de Russie. La Russie profite de chaque occasion pour assurer sa présence économique dans les pays occidentaux et maintenir son influence sur l’Europe. Le résultat de telles actions est l’afflux de devises étrangères dans le budget russe, que le Kremlin utilise immédiatement pour poursuivre la guerre contre l’Ukraine. Le complexe militaro-industriel russe s’est considérablement dégradé depuis l’effondrement de l’URSS, de sorte que le régime de Poutine est intéressé par l’importation d’armes de l’extérieur. Ainsi, le fait de l’utilisation massive de drones iraniens par les forces aérospatiales russes contre des villes ukrainiennes – des cibles exclusivement civiles – est bien connu. La Russie a effectué la dernière frappe de ce type par des drones iraniens le 8 mai. Trente-six drones ont été lancés vers la capitale ukrainienne. De telles tactiques sont un exemple classique de terreur, et Poutine profite de cette opportunité, notamment grâce aux revenus de la vente de denrées alimentaires russes.

L’exportation stable de céréales ukrainiennes est une garantie de prévention de la famine dans les pays dans le besoin. À son tour, pour l’Europe, qui n’a pas de problèmes avec la nourriture, le rejet des produits alimentaires russes est la suite logique.

Source : cyprus-daily.news