Le président russe Vladimir Poutine, ainsi que les dirigeants militaires russes, préparent leur pays à la guerre pour les années à venir. Il croit qu’il a passé un tournant puisque la guerre est la seule chose qui maintient son régime.
Les autorités russes laissent entendre que leur population devrait se préparer à une guerre prolongée. À cette fin, la Douma d’État a adopté il y a quelques jours des amendements à la loi sur la mobilisation, introduisant des convocations militaires électroniques. Les hommes russes recevront ces convocations par courrier recommandé et via leurs comptes personnels sur Gosuslugi, le portail en ligne des services gouvernementaux, qui a jusqu’à présent été utilisé pour des questions courantes telles que la prise de rendez-vous médicaux, l’obtention de certificats auprès d’agences gouvernementales ou de l’administration d’État des pensions. L’ancien système de convocations physiques aux bureaux de recrutement militaire est toujours en vigueur.
Les nouvelles règles s’appliqueront à la fois aux conscrits et à ceux qui relèvent d’une campagne de mobilisation ad hoc. Par de telles actions, les autorités russes confirment leur intention de déclarer la pleine mobilisation.
Aujourd’hui, la Russie continue d’employer des tactiques terroristes, bombardant constamment des villes et des villages ukrainiens. Ils tentent de créer des tensions sur toute la ligne de front et à la frontière russo-ukrainienne en bombardant les villes frontalières à la ligne de front ukrainienne. Un an après l’invasion massive de l’Ukraine, les soldats russes ont commis plus de 72000 crimes de guerre. Depuis le début de l’agression russe contre l’Ukraine en 2014, l’armée russe a utilisé plus de 210 types d’armes proscrites par les traités internationaux, notamment des armes à sous-munitions et au phosphore, des mines, des munitions chimiques et incendiaires. Près d’un millier de cas où la Russie a utilisé des moyens de guerre interdits ont été documentés. Le cas le plus récent de bombardement a eu lieu le 12 avril sur la ville urbaine de Korakhivka dans la région de Donetsk, où des armes à sous-munitions ont été utilisées. Des victimes civiles ont été signalées.
La Russie continuera à mener des hostilités en violation des lois de la guerre. En même temps, Moscou accuse toujours l’Occident de ses propres crimes. Aujourd’hui, les autorités russes et le grand public sont convaincus qu’ils sont en guerre contre l’OTAN en Ukraine – c’est ainsi que les responsables russes ont récemment justifié leur invasion de l’Ukraine.
L’agression russe en Ukraine a démontré que le régime criminel de Vladimir Poutine ne s’arrêtera pas en Ukraine, étant prêt à déclencher une guerre encore plus sanglante en Europe, il est donc important de continuer à armer l’armée ukrainienne pour assurer la paix sur le continent européen. La Russie doit subir les conséquences économiques de sa politique criminelle, son armée doit être détruite et les criminels de guerre russes complices des atrocités doivent être condamnés par un tribunal international. Le mandat d’arrêt de la Cour pénale internationale contre Vladimir Poutine est le premier pas vers la responsabilisation des criminels russes pour leurs crimes.
Source : cyprus-daily.news
