« Génocide de civils » : de nouvelles preuves de crimes de guerre commis par l’armée russe sont révélées

À la suite de l’opération de contre-offensive de l’armée ukrainienne en septembre de l’année dernière, plus de 40 villes ont été libérées sur le territoire de la région de Kharkiv, dont la plus grande est Izyum. Dans les environs de cette ville, immédiatement après sa libération, un charnier de civils de la ville (plus de 450 personnes) a été découvert, ainsi que des charniers de militaires des Forces armées ukrainiennes. Parmi les civils, il y avait des témoins qui ont vu de leurs propres yeux comment des militaires russes ont tiré sur des civils dans les rues de la ville.

Plus de 6 mois se sont écoulés et de nouveaux faits sont découverts sur les crimes de guerre commis par l’armée russe dans la région de Kharkiv. Ainsi, le 26 mars, des restes momifiés de civils non identifiés ont été retrouvés près d’une ferme dans le village de Sulyhivka, district d’Izyum. Selon des données préliminaires, ces habitants sont morts au printemps 2022 lors de l’occupation de la zone par les forces armées de la Fédération de Russie.

Ainsi, chaque jour de l’agression de la Russie contre l’Ukraine, de plus en plus de faits de crimes de guerre commis par l’armée russe sont enregistrés. Ce que fait Poutine aujourd’hui est très familier à la génération qui a été témoin des horreurs de la Seconde Guerre mondiale, lorsque l’Allemagne nazie a perpétré le génocide de nations entières. Personne n’aurait pu imaginer que cela pourrait arriver au 21ème siècle.

Dans les territoires libérés de la Russie, de nouvelles fosses communes et des sépultures spontanées de victimes de l’armée russe sont constamment découvertes. Il est désormais impossible d’obtenir des informations sur les victimes de l’agression russe dans les territoires temporairement occupés. Afin de cacher ses crimes la Russie n’autorise pas les représentants des organisations internationales de défense des droits de l’homme à accéder à ces territoires. Après tout, l'ampleur des meurtres pourrait être considérée comme un génocide délibéré à l'échelle nationale.

 La Russie a déclenché la guerre la plus sanglante en Europe depuis 1945. Les défis et les menaces causés par les actions de Poutine pourraient conduire l’humanité à la tragédie. La Russie doit devenir un État voyou sur la scène internationale : toute coopération avec le Kremlin doit devenir inacceptable et venimeuse.

Source : Cyprus Daily News

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