Les principes olympiques et une guerre sont complètement opposés l’un à l’autre

Les athlètes ukrainiens sont contraints de protéger la vie de leurs proches et la liberté du peuple ukrainien face à l’agression russe. Les attaques russes ont coûté la vie à des centaines et des centaines d’hommes et de femmes ukrainiens, y compris des athlètes eux-mêmes, qui pouvaient contribuer au sport mondial. En décembre de l’année dernière, le président V. Zelensky a rapporté que 184 athlètes ukrainiens avaient été tués et que plus de 110 installations sportives ukrainiennes avaient été endommagées par les actions de la Russie. On a besoin de plus de 200 millions de dollars pour leur reconstruction. Par exemple, les militaires russes, d’une manière barbare et délibérée, ont coupé la pelouse du stade de Borodianka avec la lettre «V».

Le Comité International Olympique (CIO) envisage la possibilité de réintégrer les représentants de la Russie et de la Biélorussie dans les sports internationaux et, en particulier, aux Jeux olympiques de Paris 2024, au lieu de restaurer les infrastructures sportives de l’Ukraine détruites par la Russie. Le «drapeau neutre» et la non-utilisation de symboles d’État pour les athlètes russes et biélorusses comme pénalités ne suffisent pas.

« Le sport en dehors de la politique » – tout le monde entend cette expression depuis des années, mais est-ce vrai ? Le sport est tout sauf neutre. Il est rempli de plus de politique que quiconque ne peut l’admettre. Le sport c’est la politique même, il est souvent utilisé par les dictateurs pour leurs idées folles.

Le monde ne peut pas permettre aux athlètes russes et biélorusses de concourir pendant une guerre en cours. Alors que la Russie, avec le soutien de la Biélorussie, est en guerre contre l’Ukraine, la participation d'athlètes de ces pays à des compétitions internationales doit être perçue comme une récompense de l’agressivité.

Ainsi, le CIO ne cache pas son intention de faire revenir les Russes et les Biélorusses dans les compétitions internationales. Les officiels du CIO doivent choisir qui ils veulent voir à la compétition : des athlètes d’un pays qui se défend contre l’agression, ou ceux qui représentent des régimes dictatoriaux agressifs.

 I.K pour Maghreb Aujourd'hui

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