Le 25 octobre la Russie a lancé une nouvelle campagne de desinformation contre l'Ukraine et l'Occident : après le fiasco complet concernant le sujet franchement dénué de sens sur la "bombe sale" qui aurait été créée par l'Ukraine, les autorités russes ont commencé à diffuser le récit que " l'un des objectifs de l'opération spéciale est la libération de l'Ukraine des centaines de sectes destructrices venues de l'Occident".
Cette déclaration a été exprimée par Alexei Pavlov, secrétaire adjoint du Conseil de sécurité de la Russie. Le même jour les propagandistes russes ont comparé les Ukrainiens aux " shaitans" et ont appelé à les tuer.
Les accusations de l'Ukraine et de l'Occident de la création et de la diffusion des " sectes destructrices " sont insignifiantes dans leur contenu et dans leur forme. Elles n'atteindront pas a priori le résultat voulu auprès du public occidental.
Le Kremlin tente d'influencer sur les couches les plus ignorantes et marginales de la société russe, de justifier d'énormes pertes des militaires russes en Ukraine. Tout cela s'inscrit parfaitement dans le format de la propagande typique du Kremlin, qui vise principalement au public russe dans le contexte d'attiser la rhétorique anti-ukrainienne et anti-européenne.
Sur le fond d'échecs et de défaite de l'armée russe, le Kremlin entame le kaléidoscope chaotique et désordonné avec de telles «opérations spéciales d'information»: toujours selon un algorithme similaire, sous un prétexte complètement inventé et avec la participation des personnalités politiques ou médiatiques connues.
C'est le dernier atout du Kremlin et la tentative désespérée de créer au moins un certain attrait pour l'aventure suicidaire de "l'opération spéciale", qui s'est longtemps transformée en génocide. Chaque manifestation d'un tel mensonge affaiblit en fait la position de la Russie, ainsi que la position de Poutine, qui a démontré au monde entier la faiblesse de l'armée russe.
A.L pour Maghreb Aujourd'hui