Sénégal/ Législatives : le Pastef vers une large victoire
- Le 19 Novembre 2024
Gabon : la nouvelle Constitution approuvée par référendum
- Le 19 Novembre 2024
Algérie : Le président Tebboune opère un remaniement ministériel
- Le 19 Novembre 2024
Le second tour des élections législatives en République centrafricaine, ainsi que des scrutins partiels ont démarré, dimanche, dans 118 circonscriptions.
Dans la localité de Yalinga, au nord-est du pays, les rebelles de la Coalition des patriotes pour le changement (CPC) ont menacé d'amputer les mains et les jambes des électeurs qui vont sortir pour le scrutin, selon les déclarations de Thierry Evariste Binguindi, préfet de la Haute-Kotto.
Face aux menaces des rebelles, la force des Nations unies (Minusca) a déployé « toutes ses capacités sur le terrain pour assurer la sécurisation du scrutin législatif, en plus de l’appui technique et logistique au gouvernement », a annoncé dimanche dans un tweet Abelaziz Fall, porte-parole militaire de la mission onusienne en Centrafrique.
L’opposition s’était retirée du processus électoral au lendemain de la proclamation des résultats de la présidentielle en février dernier.
La coalition de l’opposition en Centrafrique avait annoncé le 2 février se retirer entièrement des élections législatives, dénonçant un « simulacre » après le rejet de la plupart de ses requêtes en annulation du scrutin du premier tour.
Cependant, l’un des leaders de la Coalition de l’opposition démocratique (COD-2020), Anicet-Georges Dologuélé, de l’Union pour le renouveau centrafricain (URCA) a décidé de rester dans la course comme un certain nombre d’autres candidats de cette coalition.
Le Mouvement cœurs unis (MCU), auquel appartient le président Touadera, dispose donc d'un grand nombre de candidats en lice ainsi que des candidats indépendants.
Pour un compte rendu du scrutin, l’Union Africaine a dépêché une équipe vingt observateurs, constituée de responsables d’organes de gestion des élections, de membres d’organisations de la société civile, d’experts électoraux, de spécialistes des questions des Droits humains, genre, médias et sécurité. Ces observateurs viennent de quatorze pays africains.
Pour le premier tour et surtout la présidentielle fin décembre, seul un électeur sur trois avait eu la possibilité de voter en raison de l’insécurité selon les observateurs.
La Cour constitutionnelle avait, par ailleurs, validé en février l’élection au premier tour de 22 députés sur 140, dont 5 du parti de Touadéra.
Source : AA