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- Le 31 Octobre 2024
Les cours du pétrole brut ont poursuivi leur dégringolade pour la troisième séance consécutive, ce vendredi, alors que les marchés misent de plus en plus sur un resserrement de la politique monétaire de la Réserve fédérale américaine, suite à la parution des chiffres faisant état d’une augmentation du taux d’inflation à un rythme rapide et inédit, depuis 31 ans.
À 07 h 43 GMT, les contrats à terme de référence sur le brut Brent, pour une livraison en janvier, ont chuté de 0,86 %, soit 71 cents, pour s'échanger à 82,16 dollars le baril.
Concernant les contrats à terme du brut US West Texas Intermediate (WTI), pour une livraison en décembre, les cours ont baissé de 0,83 %, soit 68 cents, à 80,91 dollars le baril.
Les cours du brut ont subi de fortes fluctuations au cours de la semaine écoulée, entre facteurs favorables et défavorables, mais la tendance devrait terminer la semaine sans réel changement.
Le brut a engrangé des gains notables en première partie des échanges hebdomadaires, avec le maintien d’une politique prudente de production par les grands pays producteurs de pétrole, membres de l'alliance OPEP+.
Mais les gains des cours du brut ont été effacés après la parution des chiffres du département du Travail américain, qui ont montré, dans la journée du mercredi, que l'inflation annuelle aux États-Unis, au mois d’octobre, avait augmenté de 6,2 % sur une base annuelle, le niveau le plus haut relevé depuis novembre 1990.
Cette hausse de l'inflation, qui a dépassé toutes les attentes, a alimenté les anticipations d’une application, avant l’heure, des plans de hausse des taux d'intérêt de la Réserve fédérale (la banque centrale américaine), ce qui a entraîné une hausse sensible de l’indice du dollar et exercé une pression sur les cours des contrats sur les matières premières, négociés en dollar américain.
Les chiffres de l'Energy Information Administration, parus également dans la journée du mercredi, ont montré que les réserves américaines de pétrole brut commercial avaient augmenté d'un million de barils, au cours de la semaine qui s’est terminée le 5 novembre, exerçant du coup une pression supplémentaire sur les prix.
L'Organisation des pays exportateurs de pétrole, OPEP, a abaissé, jeudi, ses prévisions de 330 000 barils par jour, concernant la demande de pétrole au quatrième trimestre de cette année, et ce, par rapport à ses prévisions d'octobre dernier.
Les déclarations contradictoires de l'administration américaine sur la possibilité de recourir aux réserves stratégiques de pétrole des États-Unis, et l'engagement du président Joe Biden à réduire les prix de l'énergie pour les consommateurs américains, ont contribué à mettre davantage de pression sur les cours du brut.
Source : AA