Toyota annonce pour la première fois une baisse de sa production
- Le 31 Octobre 2024
Les cours du pétrole ont légèrement augmenté en début de séance de ce vendredi en Asie, mais ils devraient encaisser leur première perte hebdomadaire depuis 8 semaines, avec l'apaisement des craintes d’une offre insuffisante et les prévisions d’une réduction de la demande.
À 06 h 02 GMT, les contrats standards Brent, pour une livraison en janvier 2022, ont augmenté de 0,27 %, soit 23 cents, à 83,89 dollars le baril.
Les contrats à terme sur le brut West Texas Intermediate (WTI), pour une livraison en décembre 2021, ont augmenté de 0,02 %, soit deux cents, pour s'échanger à 82,83 dollars le baril.
Les cours du brut devraient encaisser une perte hebdomadaire d'environ 2 % pour le brut Brent, et ce, pour la première fois en 8 semaines, et de 1,5 % pour le brut WTI, qui, pour sa part perd de son élan pour la première fois en 10 semaines.
Les cours du brut ont subi des pressions cette semaine en raison du choc d'une augmentation supérieure à ce qui était prévu des réserves américaines de brut la semaine dernière, et d'un net ralentissement de la croissance économique au troisième trimestre de cette année.
L'US Energy Information Administration a déclaré, dans la journée du mercredi, que les réserves de brut avaient augmenté de 4,3 millions de barils au cours de la semaine qui s’est achevée au 22 octobre, soit plus du double des estimations des analystes qui s'attendaient à une augmentation de seulement 1,9 millions de barils.
Les chiffres du département américain du Commerce, parus jeudi, ont montré que la croissance de la plus grande économie mondiale n’a augmenté que de 2 %, au cours du trimestre juillet-septembre 2021, contre des prévisions de croissance de 2,7 % et une forte baisse par rapport au taux de croissance relevé au deuxième trimestre, qui avait réalisé le score de 6,7 %.
Les pressions sur les cours du brut se sont également accrues, à la suite de l’annonce par l'Iran de la reprise des négociations avec les pays occidentaux sur son programme nucléaire, ce qui pourrait permettre d'assouplir les sanctions qui lui sont imposées, et ainsi injecter plus de pétrole sur les marchés mondiaux.
L'attention se tourne actuellement vers une réunion, prévue le 4 novembre prochain, par l'Organisation des pays exportateurs de pétrole, OPEP, dirigée par l'Arabie saoudite et des alliés extérieurs à l’organisation, menés par la Russie, dans ce qui est appelé l'alliance OPEP +, et ce, pour faire le point sur la politique de production pétrolière.
L'alliance OPEP + est confrontée à des pressions, en particulier de la part des États-Unis et des principaux consommateurs de brut dans le monde, à l'instar de l'Inde et la Chine, pour augmenter l’offre de brut sur les marchés, afin de réduire les prix du baril, ce qui menace d'entraver la reprise économique mondiale postpandémie de coronavirus.
Source : AA