Toyota annonce pour la première fois une baisse de sa production
- Le 31 Octobre 2024
Les cours du brut ont grimpé vendredi au lendemain d’une petite pause et ont bouclé une semaine record pour 2021, portés par le regain d’optimisme concernant la demande et les perturbations de l’offre dans le Golfe du Mexique.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre a terminé à 72,70 dollars à Londres, en hausse de 2,29% ou 1,63 dollar par rapport à la clôture de jeudi.
A New York, le baril américain de WTI pour le même mois a gagné 1,95% ou 1,32 dollar, à 68,74 dollars.
Les deux contrats de référence de part et d’autre de l’Atlantique engrangent plus de 10% sur la semaine, une performance plus vue depuis près d’un an pour le WTI en septembre 2020, et depuis plus encore pour le Brent en juin 2020. « Entre la tempête Ida, l’incendie d’une plateforme dans le Golfe du Mexique, l’amélioration de la demande aux États-Unis et en Asie, tout a concordé pour une semaine très positive« , a commenté pour l’AFP James Williams, de WTRG Economics.
Il a relevé que ce renversement de tendance des cours du brut cette semaine faisait écho « à l’énorme repli de la semaine d’avant« .
L’incendie d’une plateforme pétrolière dimanche dans le Golfe du Mexique a contraint le groupe Pemex à interrompre l’exploitation des 125 puits de la zone.
Un retour à la normale a été annoncé vers le 30 août par le patron de Pemex. Mais la production dans le Golfe du Mexique pourrait aussi être perturbée par le neuvième événement climatique de la saison, qui a pris le nom d’Ida.
Du côté américain du Golfe, « plusieurs compagnies pétrolières ont commencé à évacuer leurs plateformes et à suspendre la production » en raison de cette tempête qui va se transformer dimanche en ouragan, a relevé Carsten Fritsch, analyste de Commerzbank.
Mais l’événement crucial pour le marché aura lieu mercredi avec la réunion de l’OPEP+, cartel composé des membres de l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et de dix alliés.
Le groupe doit évaluer sa politique actuelle, décidée le 18 juillet, à savoir continuer à augmenter modestement sa production après l’avoir drastiquement réduite l’an dernier pour contrecarrer la chute de la demande et des prix, en pleine pandémie de coronavirus.
Source : AFP