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Six pays ont demandé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU, jeudi, sur la situation humanitaire dans la région éthiopienne du Tigré, tandis que les Nations Unies évoquaient le pillage des aides humanitaires, la destruction des infrastructures et l'incapacité d'atteindre des centaines de milliers de personnes sinistrées.
Le 4 novembre dernier, des affrontements ont éclaté dans la région entre l'armée fédérale et le Front de libération du peuple du Tigré (TPLF), avant qu'Addis-Abeba n'annonce le 28 du même mois que l’opération de «maintien de l'ordre» a pris fin par le contrôle de toute la région.
Des diplomates occidentaux ont déclaré au correspondant de l'Agence Anadolu que six États membres du Conseil de sécurité ont demandé la tenue d’une session jeudi, pour discuter des développements de la situation humanitaire au Tigré.
Les diplomates ont ajouté, sous couvert d’anonymat, que les six pays sont les États-Unis, le Royaume-Uni, la France, l'Irlande, la Norvège et l'Estonie.
Jusqu’à 21h40 GMT, cette réunion du Conseil de sécurité n'avait pas été annoncée.
Le porte-parole du Secrétaire général de l'ONU, Stéphane Dujarric, a déclaré à cet effet : «Nos collègues dans le domaine humanitaire ont pris connaissance à travers les médias et d'autres rapports, des violations commises dans la région du Tigré, et ont appelé tout le monde à garantir l'accès à la province pour les travailleurs humanitaires dans le but d’apporter l’assistance nécessaire aux victimes et aux survivants ».
Et Dujarric de poursuivre, lors d'une conférence de presse organisée au siège de l’ONU à New York : « Nos partenaires nationaux et internationaux sur le terrain ont signalé le pillage des aides humanitaires, ainsi que la destruction et le sabotage des infrastructures civiles ».
« Les Nations Unies continuent d'exhorter les parties du conflit à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, de protéger les civils et les infrastructures civiles », a-t-il souligné.
Dujarric a fait savoir que « Plus de 80 travailleurs humanitaires ont reçu des permis pour se rendre à Tigré, mais ces autorisations sont pour des missions de courte durée uniquement. Les permis pour les missions d'évaluation des besoins sont toujours en attente auprès des autorités éthiopiennes ».
« Il n'était pas possible d'atteindre des centaines de milliers de personnes sinistrées, en particulier dans les zones rurales du Tigré », a-t-il ajouté.
Source : AA