L’Australie refuse un visa à Ayelet Shaked
- Le 22 Novembre 2024
Annonçant une seconde salve de sanctions, Washington a promis de prendre d’autres mesures si l’armée utilisait à nouveau la force contre des manifestants.
Les Etats-Unis mettent un coup de pression supplémentaire à la junte militaire birmane. Ils ont annoncé, lundi 22 février, des sanctions contre deux de ses leaders qui ont renversé le gouvernement civil d’Aung San Suu Kyi.
Une antenne du département américain du Trésor a fait savoir que les sanctions ciblaient le général Maung Maung Kyaw, commandant en chef de l’aviation, et le général Moe Myint Tun, ancien chef d’état-major de l’armée, désormais à la tête d’un bureau supervisant les opérations spéciales. Les biens et avoirs que ceux-ci détiennent aux Etats-Unis sont gelés.
« Nous n’hésiterons pas à prendre de nouvelles mesures contre ceux qui commettent des actes de violence et répriment la volonté du peuple. Nous ne faiblirons pas dans notre soutien au peuple birman », a prévenu le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken.
Trois semaines après le putsch du 1er février, des centaines de milliers de personnes ont manifesté lundi en Birmanie pour à nouveau dénoncer le coup d’Etat militaire, bravant la junte qui a averti les contestataires qu’ils risquaient de « périr ».
« Nous demandons à l’armée et à la police de cesser toute attaque contre les manifestants pacifiques, de libérer immédiatement toutes les personnes injustement détenues, de mettre fin aux attaques et aux intimidations contre les journalistes et les militants et de rétablir le gouvernement démocratiquement élu », a déclaré le secrétaire d’Etat américain dans un communiqué. L’administration Biden avait déjà annoncé il y a dix jours une salve de sanctions contre plusieurs leaders de la junte au pouvoir, dont son chef, le général Min Aung Hlaing.
Source : Le Monde avec AFP et Reuters