L'Iran a condamné, mercredi, les nouvelles sanctions américaines, affirmant que celles-ci reflètent un manque de bonne volonté de Washington pour les négociations.

Le département américain du Trésor a imposé, mardi, de nouvelles sanctions à l'encontre d'un homme d'affaires iranien et de son vaste réseau de transport maritime pour avoir prétendument vendu du pétrole et du gaz à d'autres pays.

Le porte-parole du ministère iranien des affaires étrangères, Esmaeil Baqaei, a déclaré que ces nouvelles sanctions compromettaient la volonté affichée par les États-Unis de négocier avec l'Iran sur son programme nucléaire, selon l'agence de presse nationale IRNA.

Il a qualifié les sanctions américaines d'"intimidation" et de "mesure illégale", affirmant que les pénalités reflètent un manque de bonne volonté et de sérieux.

"L'imposition de sanctions unilatérales contre la nation iranienne est un acte arbitraire et illégal, qui va à l'encontre des principes fondamentaux du droit international", a déclaré Baqaei, appelant à tenir l'administration américaine pour responsable des "violations flagrantes des droits de l'homme".

Washington affirme que les revenus provenant de l'exportation du pétrole sont utilisés pour financer les programmes nucléaires et de missiles balistiques de l'Iran, ainsi que des groupes armés tels que le Hezbollah, le Hamas et les Houthis.

La porte-parole du département d'État, Tammy Bruce, a déclaré, mardi, que l'administration Trump appliquerait rigoureusement toutes les sanctions américaines contre l'Iran "dans le cadre de sa campagne de pression maximale".

L'Iran et les États-Unis ont tenu deux cycles de négociations à Oman et en Italie au début du mois, les deux pays qualifiant les discussions de "constructives".

Donald Trump a menacé l'Iran d'une action militaire si un nouvel accord nucléaire n'était pas conclu pour remplacer l'accord nucléaire de 2015 négocié sous l'administration Obama.

Source: AA