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- Le 31 Octobre 2024
Les cours du pétrole ont augmenté lors des échanges matinaux de ce lundi dans un contexte de prises de bénéfices modérées des investisseurs, d'incertitudes sur les approvisionnements dues aux tensions au Moyen-Orient et de possibilité de réductions prolongées de l'offre par l’Alliance groupe OPEP+.
Le baril de brut Brent de référence internationale s'est échangé à 83,09 dollars le baril à 11 h 22 heure locale (08 h 22 GMT), avec une hausse de 0,36 % par rapport au cours de clôture du vendredi qui avait conclu la journée à 82,79 dollars le baril.
Le baril américain de référence West Texas Intermediate (WTI) s'est, pour sa part, échangé à 78,58 dollars le baril, avec une hausse de 0,41 % par rapport aux cours du vendredi qui a clôturé les échanges à 78,26 dollars le baril.
L’incertitude quant à un cessez-le-feu au Moyen-Orient, la région du monde qui recèle la majeure partie des réserves mondiales de pétrole, a limité la hausse sur les prix du pétrole.
La semaine dernière, le Hamas, qui détient près de 130 Israéliens, après son attaque transfrontalière du 7 octobre, a accepté une proposition de l'Égypte et du Qatar pour un cessez-le-feu à Gaza.
Mais Israël a déclaré que la proposition de trêve ne répondait pas à ses principales exigences et a décidé de poursuivre son opération militaire à Rafah, où se trouvent plus de 1,5 million de déplacés palestiniens.
Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a déclaré dans la journée du dimanche qu'il n'y avait pas de “lignes rouges“ qui inciteraient Washington à cesser de soutenir Israël dans sa guerre contre le Hamas, mais il a mis en garde l'armée israélienne contre une offensive terrestre à grande échelle contre la ville de Rafah, dans le sud de Gaza.
Blinken a souligné qu’Israël n’a pas encore présenté de plan crédible pour protéger environ 1,5 million d’habitants palestiniens de la Rafah.
Biden avait annoncé mercredi qu’il suspendrait les livraisons d’armes à Israël dans le cas d’une attaque majeure contre Rafah.
Dans un autre contexte, les prévisions d’une prolongation des restrictions d’offre jusqu’au second semestre, par l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, connus sous le nom d’OPEP+, ont stimulé les marchés pétroliers mondiaux.
Des experts prévoient d’ailleurs que si la demande de pétrole ne s'améliore pas, l'OPEP+, qui a besoin de prix plus élevés du baril, pourrait accepter de maintenir les réductions volontaires de production lors de la prochaine réunion du 1er juin.
Néanmoins, les prix du pétrole ont entamé la semaine sur une note négative après les commentaires des officiels de la Réserve fédérale américaine (Fed), décevant les espoirs d’une baisse des taux d'intérêt.
Les experts s'accordent sur le fait que le maintien des taux d'intérêt à des niveaux élevés pendant une période prolongée ralentirait la croissance et réduirait la demande de carburant dans l’économie américaine, qui est également la plus grande consommatrice de pétrole au monde.
La valeur croissante du dollar américain par rapport aux autres devises a également exercé une pression baissière sur les prix du baril, rendant le pétrole plus onéreux pour les transactions effectuées en devises autres que le billet vert.
Source: AA