l'Iran et les autres participants au Plan d'action global conjoint (PAGC) ont convenu, lors d'une réunion virtuelle, de reprendre, mardi prochain à Vienne, les négociations sur le nucléaire.
L'Iran a déclaré, vendredi, avoir accepté de participer à une réunion dans la capitale autrichienne la semaine prochaine sur l'accord nucléaire, mais a nié toute discussion directe avec les États-Unis.
Le ministre iranien des Affaires étrangères, Mohammad Javad Zarif, a déclaré que l'Iran et les autres participants au Plan d'action global conjoint (PAGC) ont convenu, lors d'une réunion virtuelle, de reprendre les négociations nucléaires à Vienne mardi prochain.
Zarif a déclaré que l'objectif de la réunion est de "finaliser rapidement la levée des sanctions et les mesures relatives au nucléaire en vue d'une suppression coordonnée de toutes les sanctions, suivie de la cessation des mesures de rétorsion par l'Iran."
Aucune réunion Iran-États-Unis ne sera organisée dans le cadre des pourparlers de la semaine prochaine, a déclaré Zarif, la qualifiant d'"inutile".
Le PAGC, communément appelé Accord sur le nucléaire iranien, a été signé en 2015 par l'Iran, les États-Unis, la Chine, la Russie, la France, le Royaume-Uni, l'Allemagne et l'UE.
Cette déclaration est intervenue après que des responsables iraniens et d'autres participants au PAGC ont tenu une réunion virtuelle, vendredi, pour discuter du retour des États-Unis dans l'accord sur le nucléaire iranien.
Les États-Unis ont déclaré, vendredi, avoir accepté de participer à des négociations indirectes sur le nucléaire qui débuteront la semaine prochaine avec l'Iran, une percée majeure qui pourrait mettre fin à une impasse de plusieurs mois.
Le porte-parole du Département d'État américain, Ned Price, a déclaré que, pour l'instant, il n'y aurait pas de discussions directes avec l'Iran et que les États-Unis s'engageraient plutôt dans des discussions "avec nos partenaires européens, russes et chinois".
Ces pourparlers seront axés sur l'identification des "questions liées à un retour mutuel au respect" de l'accord de 2015 sur le nucléaire, a déclaré Ned Price dans un communiqué parvenu à l'agence Anadolu.
Bien que l'administration Biden ne compte pas, pour l'instant, tenir des discussions directes avec l'Iran, Price a déclaré que les États-Unis "restent ouverts à ces discussions."
Le président Joe Biden a depuis longtemps exprimé son intérêt pour un retour des États-Unis à l'accord. Son prédécesseur, Donald Trump, a choisi de se retirer unilatéralement de l'accord en 2018, et a ensuite imposé à l'Iran des sanctions américaines levées dans le cadre dudit accord.
En représailles, Téhéran a pris des mesures pour se dégager des restrictions nucléaires qu'il avait acceptées dans le but d'accroître la pression sur les participants restants de l'accord afin qu'ils maintiennent leurs engagements.
La République islamique a soutenu que les États-Unis devaient d'abord lever leurs sanctions avant de se conformer à nouveau pleinement au PAGC, une position rejetée par l'administration Biden, qui a appelé l'Iran à agir en premier. Cette impasse entre maintenant dans son troisième mois.
Source : AA