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- Le 31 Octobre 2024
Le président de l'Union tunisienne de l'agriculture et de la pêche (UTAP), Noureddine Ben Ayed, a appelé, mardi, à l'activation d'un fonds de lutte contre les catastrophes naturelles au profit de tous les agriculteurs sans exception et pas uniquement au profit des affiliés de l'UTAP, a rapporté l'agence de presse officielle tunisienne (TAP).
Intervenant lors d'une conférence de presse sur le bilan de la saison agricole et les problèmes rencontrés par les agriculteurs, Ben Ayed a mis en garde contre la situation alarmante actuelle qui annonce une mauvaise saison agricole.
Il a souligné, dans ce contexte, la nécessité de conjuguer les efforts pour faire face au stress hydrique et réduire son impact sur les récoltes.
Ben Ayed a indiqué que le ministre de l'agriculture, des ressources hydrauliques et de la pêche devrait annoncer, dans les prochains jours, des mesures destinées à faire face à la crise qui touche le secteur agricole, ajoutant qu'il a reçu des messages rassurants de la part de la Première ministre concernant la disponibilité des fonds nécessaires pour surmonter la crise agricole en 2023 et 2024.
Le vice-président de l'UTAP, Hatem Mensi, a, pour sa part, souligné que l'agriculteur n'est pas en mesure de faire face, à lui seul, à ces catastrophes, d'où l'urgence d'adopter des mesures exceptionnelles, à l'instar de celles introduites en 2002 pour assurer la pérennité du secteur agricole, dans un contexte où la Tunisie est menacée par la sécheresse à l'horizon 2024.
Mensi a appelé à la tenue d'une réunion ministérielle consacrée aux secteurs concernés et accorder une attention particulière à la question des semences.
Mohamed Rjeibia, membre du conseil d'administration de l'UTAP, a recommandé de planifier à l'avance la prochaine saison agricole, compte tenu de la nécessité de collecter deux millions de quintaux de semences.
Il a également appelé à ce que les zones touchées par la sécheresse soient déclarées zones sinistrées et à ce que des mesures pratiques soient prises pour indemniser les agriculteurs, en plus d'une révision des primes d'investissement.
La Tunisie a besoin d'importer près de 12 millions de quintaux de blé tendre, 12 millions de quintaux de blé dur et d'orge fourragère pour couvrir la consommation locale, a-t-il expliqué.