Pêche. Le Maroc, 1er exportateur de la sardine en conserve

Le Maroc est le premier exportateur de la sardine en conserve, avec 152.137 tonnes (T) en 2022, soit une valeur d’environ 5,9 milliards de dirhams (MMDH), a indiqué Zakia Driouich, Secrétaire générale du ministère de l’Agriculture, de la pêche maritime, du développement rural et des eaux et forêts (Département de la Pêche maritime).

« De par son importance au niveau des captures (64% des captures totales), la pêche de la sardine occupe une place très importante dans l’activité du secteur de la pêche maritime au Maroc. Le Maroc reste aussi le premier exportateur de la sardine en conserve au monde avec 152.137 T qui représente près de 5,9 MMDH en 2022 conformément aux données émanant de Morocco Foodex », a-t-elle déclaré à l’occasion du 6ème Salon Halieutis (01-05 février à Agadir).

L’importance économique de l’activité de pêche de la sardine au Maroc ne se limite pas aux captures, a soutenu Driouich, relevant qu’elle s’étend aussi à l’activité de transformation notamment dans ses principales activités à savoir la conserve, la congélation et le frais. 

Cette activité joue donc un rôle important dans l’accroissement des exportations marocaines des produits de la mer, a-t-elle noté, affirmant que la diversité du tissu industriel permet au Maroc d’occuper une place de premier rang dans les échanges mondiaux des produits de la pêche, soit le principal exportateur mondial de conserves de la sardine.

Dans ce sens, Zakia Driouich a fait savoir que le Département de la Pêche maritime a veillé à augmenter le niveau d’approvisionnement des unités de conserve, qu’elles soient existantes ou nouvelles, notamment à travers les différents appels à manifestation d’intérêt lancés, notant que les possibles difficultés d’approvisionnement de cette industrie peuvent porter sur des considérations liées aux répercussions des crises internationales (prix d’achat de la matière première, coût du carburant, …).

Au niveau social, cette activité de pêche génère plusieurs postes de travail, premièrement en mer, par le biais notamment d’une flotte de senneurs côtiers considérée la plus importante en nombre et en emplois créés, a indiqué la Secrétaire Générale du Département de la Pêche Maritime. Également à terre, au niveau des conserveries et autres unités de transformation au niveau desquelles le traitement de la sardine est l’activité la plus importante.

Et de poursuivre: « Nonobstant, le développement de l’activité de pêche de cette espèce ne peut être réalisé sans préserver cette ressource. Aussi, dans le cadre de la stratégie ‘Halieutis’ notamment, son premier axe de durabilité de la ressource, un plan d’aménagement des petits pélagiques, qui incluent principalement la sardine, a été mis en place depuis l’année 2008 de façon à protéger ces ressources et permettre ainsi une pêche durable pour les opérateurs ».

Source : infomediaire

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