Toyota annonce pour la première fois une baisse de sa production
- Le 31 Octobre 2024
Le Premier ministre libanais, Najib Mikati, a annoncé mercredi, l'approbation d'un prêt de la Banque du Liban d'un montant de 62 millions de dollars afin d'acheter du carburant pour les centrales électriques et d'un second emprunt d'une valeur de 54 millions de dollars pour l'entretien des centrales électriques et des réseaux de distribution.
La déclaration de Mikati est intervenue lors d'une conférence de presse tenue après la fin de la session du Conseil ministériel, au siège du gouvernement à Beyrouth, au milieu d'un boycott des ministres affiliés au Courant patriotique libre, notamment le ministre de l'Énergie, Walid Fayyad.
"Une avance de 62 millions de dollars pour décharger deux navires chargés de carburant nécessaire à la production d'électricité a été approuvée, en plus de 54 millions de dollars pour l'entretien des centrales électriques, la formation d'un comité ministériel de suivi du dossier énergétique et le renouvellement du contrat d'électricité avec l'Irak", a expliqué Mikati.
Lundi dernier, Fayyad a annoncé une initiative pour une solution globale au problème des coupures de courant dans le pays, représentée par une augmentation du prix des tarifs parallèlement à une augmentation de la durée des approvisionnements énergétiques.
Il a encore estimé le coût de la solution proposée à 600 millions de dollars sur cinq mois pour augmenter les approvisionnements jusqu'à 10 heures par jour. Et d'indiquer que la Banque du Liban n'était pas prête à mettre ce montant à la disposition du gouvernement et de la Société d'électricité en première période, mais seulement 300 millions de dollars.
Dans ce contexte, Mikati a fait savoir, lors de sa conférence de presse tenue aujourd'hui, que le dossier de l'électricité n'a pas encore été résolu et qu'un comité ministériel avait été formé pour en assurer le suivi.
Les Libanais comptent sur des générateurs privés coûteux depuis la fin de la guerre civile du pays (de 1975 à 1990), lorsque l'infrastructure électrique a été détruite.
Les deux plus grands partis chrétiens, le Mouvement patriotique libre et les Forces libanaises, s'opposent à une telle réunion, affirmant que lors d'une vacance présidentielle, le cabinet ne se réunit que pour discuter des questions urgentes et nécessaires.
Les répercussions de la crise électorale sont aggravées par l'effondrement économique du Liban, que la Banque mondiale a classé parmi les pires au monde depuis 1850.
Le Liban souffre depuis près d'un an de graves coupures de courant, dues à des retards au niveau du transfert de fonds de la Banque centrale en devises étrangères vers les sociétés d'importation de carburant.