Les journalistes en ont vu de toutes les couleurs, durant la campagne référendaire qui s’est déroulée du 1er au 26 juillet 2022, entre provocation, menaces, violence verbale et physique afin de les empêcher d’exercer leur métier.
C'est ce qui ressort du dernier rapport du Syndicat national des journalistes tunisiens (SNJT) rendu public jeudi et relayé par l'agence Tunis-Afrique Presse (TAP/officiel).
En tout, 48 agressions contre des journalistes, dont la majorité ont eu lieu à Tunis (14), ont été signalés au cours du mois de juillet (pendant et après la campagne référendaire).
Les journalistes agressés opèrent au sein de onze chaines radios, sept sites Internet, deux chaînes de télévisions et deux agences de presse.
Le rapport fait, également, état de cas d’interpellation arbitraire, de harcèlement, de menaces, d’incitation à la violence et d’agression physique. Les autorités et les policiers sont les premiers à s’en prendre aux journalistes, selon le rapport du SNJT.
A cet effet, le Syndicat appelle à cesser de poursuivre les journalistes sur la base de la loi antiterroriste ou du Code pénal et de faire recours au décret n° 115 comme base légale et invite, par ailleurs, la présidence de la République à respecter la loi n° 22 réglementant le droit d’accès à l’information, lit-on de même source.
Source : AA