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- Le 22 Novembre 2024
Le journal britannique The Guardian a minimisé l'importance de l’élimination du chef d'al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, affirmant que sa mort une décennie en arrière "aurait peut-être fait une différence" pour affaiblir l'organisation terroriste.
Dans un article, Jason Burke (journaliste du The Guardian) a affirmé que le chef d'al-Qaïda "était malade et a probablement délégué ses activités principales à d'autres".
Burke a expliqué que l’élimination d'al-Zawahiri il y a une décennie "aurait peut-être fait une différence", mais que sa mort maintenant "n'affaiblira pas significativement al-Qaïda".
Selon The Guardian, al-Zawahiri, 71 ans, était dans un état de santé critique et pourrait avoir délégué ses activités principales à de jeunes leaders qui dirigeront l'organisation.
L’article indique que parmi les candidats à la succession d'al-Zawahiri figurent Mohamed Salah al-Din Zaidan (60 ans), surnommé "Saif al-Adl", et Abdel Rahman al-Maghrebi, directeur des campagnes de propagande d’al-Qaïda, ainsi qu'Abou al-Walid al-Falstini résidant en Syrie, et un certain nombre d'autres dirigeants de branches locales d’al-Qaïda au Maghreb.
Bien que le journal The Guardian n'attache pas de grande importance à la mort d'al-Zawahiri, il a souligné que son élimination pourrait créer des troubles au sein de l'organisation.
L'article a indiqué que bien qu'al-Zawahiri soit un personnage discret, "il a été efficace dans la gestion de l'organisation, qui sera certainement confrontée à des troubles après sa mort et mais pas à des problèmes sur le long terme".
Selon la même source, le nouveau chef de l'organisation "doit rester en vie, pouvoir communiquer, et trouver une formule pour une relation avec les Taliban".
À l'aube du mardi, le président américain a annoncé l'assassinat du chef d'al-Qaïda, Ayman al-Zawahiri, lors d'une opération américaine en Afghanistan, effectuée dans la journée du samedi (heure de Washington), et a déclaré que le monde "n'a plus besoin de craindre le tueur maléfique".
Il s'agit du plus grand coup porté contre al-Qaïda depuis l'élimination du fondateur du mouvement terroriste, Oussama ben Laden, en 2011.
Le secrétaire d'État américain, Antony Blinken, a souligné que les Taliban “violaient de manière flagrante“ l'accord de Doha, entre les Etats-Unis et le mouvement afghan, en accueillant et en hébergeant al-Zawahiri.
Il est à noter que les Taliban n'ont pas confirmé la mort d'al-Zawahiri, mais ont condamné la frappe aérienne et ont déclaré qu'elle a été effectuée par les forces américaines.