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- Le 22 Novembre 2024
L'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a adopté, mercredi, une résolution critiquant l'Iran pour son refus de fournir des réponses sur la présence de traces d'uranium sur trois sites non déclarés.
Le Conseil des gouverneurs de l'AIEA, composé de 35 membres, a adopté la résolution présentée par les États-Unis, le Royaume-Uni, l'Allemagne et la France avec 30 voix pour, selon l'ambassadeur russe Mikhaïl Oulianov.
Il a précisé dans un tweet que la Russie et la Chine ont voté contre la résolution, tandis que l'Inde, la Libye et le Pakistan se sont abstenus.
"Les pays qui représentent plus de la moitié de l'humanité n'ont pas soutenu la résolution", a-t-il ajouté.
La résolution exhorte l'Iran à "agir de toute urgence pour s'acquitter de ses obligations légales et à donner suite sans délai à la proposition du directeur général de l'AIEA d'engager de nouvelles discussions pour clarifier et résoudre toutes les questions en suspens", a rapporté l'agence de presse publique iranienne IRNA.
L'Iran avait annoncé, quelques heures auparavant, son intention de désactiver des caméras que l'AIEA avait installées sur certains de ses sites nucléaires, dans un contexte de tensions croissantes entre Téhéran et l'organisme de contrôle des Nations unies.
Dans un communiqué publié plus tôt dans la journée, l'Organisation iranienne de l'énergie atomique a accusé l'AIEA de ne pas être "reconnaissante de la considérable coopération de l'Iran".
Dans des déclarations distinctes, le directeur de l'Organisation iranienne de l'énergie atomique, Mohammad Eslami, a déclaré que Téhéran n'avait "aucune activité nucléaire cachée ou non documentée ni aucun site non déclaré".
Il a accusé l'AIEA de s'appuyer sur des "faux documents" pour "maintenir une pression maximale" sur Téhéran.
Eslami a déclaré que l'initiative de trois pays européens et des États-Unis de présenter un projet de résolution contre l'Iran avait un caractère "politique", ajoutant que l'Iran a coopéré "au maximum avec l'AIEA".
Les pourparlers de Vienne entre l'Iran et les puissances mondiales, en vue de sauver l'accord sur le nucléaire de 2015, sont au point mort en raison de désaccords majeurs entre Téhéran et Washington.
Les États-Unis se sont retirés de l'accord en mai 2018 et ont rétabli les sanctions contre l'Iran. En réponse, Téhéran a accéléré son processus d'enrichissement de l'uranium, qui est passé à 60 %, alors qu'il était prévu dans l'accord qu'il se situe à 3,65 %.
Source : AA