Plusieurs médicaments, notamment ceux indispensables pour certaines maladies chroniques sont introuvables dans les pharmacies, ni dans les officines des hôpitaux.
C’est en tout cas ce que confirme Naoufel Amira, président du syndicat des pharmaciens privés. Pour lui, la situation devient inquiétante d’autant plus que la pharmacie centrale n’est plus en mesure d’honorer ses engagements envers les fournisseurs internationaux.
Dans une déclaration à Shems FM, il a fait savoir que le patient tunisien refuse toujours les médicaments génériques fabriqués en Tunisie. « C’est ce qui a enfoncé le clou. Les Tunisiens ne font confiance aux médicaments génériques », a-t-il insisté.
Le responsable syndical a insisté sur le fait que la Pharmacie centrale s’est transformé en un problème pour le secteur de la santé en Tunisie.
Depuis mars dernier, Nadhem Chakri, président de l’association des pharmaciens, révélait que plusieurs médicaments sont en rupture de stock en Tunisie ou sont difficiles à obtenir dans les pharmacies privées.
Il expliquait notamment que 721 médicaments pour différents types de maladies sont en rupture de stock ou sont difficiles à obtenir dans les pharmacies.
Sauf que pour la Pharmacie centrale, il ne s’agissait que de rumeurs. Son PDG avait affirmé en effet que seulement 7% des médicaments sont en rupture de stock, ajoutant que la Pharmacie centrale dispose d’un stock en médicaments couvrant trois mois.
Source : Webdo