Les autorités tunisiennes ont réaffirmé, mardi, leur plein engagement à garantir les libertés de la presse.
C'est ce qui ressort d'un communiqué du ministère tunisien des Affaires étrangères publié à l'occasion de la Journée mondiale de la liberté de la presse, qui se célèbre chaque année le 3 mai.
"La Tunisie affirme son plein engagement à garantir la liberté d'expression pour une presse plus libre et responsable", a fait savoir le communiqué.
Et la même source de poursuivre : "tous les gouvernements, les organisations de la société civile et les médias sont appelés à adopter une approche participative fondée sur les droits de l'homme, à promouvoir la liberté de la presse et à garantir le droit d'accéder à l'information dans le respect de la vie privée".
"La Tunisie continuera, à travers son rôle au Conseil des droits de l'homme, à présenter les deux projets de résolution relatifs à la sécurité des journalistes et à la protection de la liberté d'expression sur le net, afin de de garantir un contexte législatif approprié en vue de protéger la liberté de la presse", a précisé le ministère.
Plus tôt mardi, le mouvement "Ennahdha" (53 sièges sur 217 au Parlement dissous), a condamné dans un communiqué ce qu'il a qualifié de "grave détérioration" de la liberté de la presse et des médias en Tunisie.
Cette réaction intervient après la publication du Classement mondial de la liberté de la presse établi par Reporters sans frontières (RSF), où la Tunisie est classée dans la zone orange, en occupant la 94e position en 2022.
En effet, la Tunisie a perdu 21 places par rapport au classement 2021, où elle occupait le 73 rang.
Source : AA