Lors d'un appel téléphonique entre le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et le Premier ministre libyen élu Abdelhamid Dbiba.
L'Algérie a exprimé ce mercredi sa volonté de coopérer avec la nouvelle autorité exécutive en Libye, pour assurer la sécurité et la stabilité dans ce pays arabe.
C'est ce qui est ressorti d'une conversation téléphonique entre le ministre algérien des Affaires étrangères, Sabri Boukadoum, et le Premier ministre libyen désigné, Abdelhamid Dbiba, d'après un tweet publié par le ministre algérien.
Boukadoum a écrit : "J'ai eu le plaisir d'appeler mon frère Abdelhamid Dbiba, Premier ministre élu de l’État de Libye, je l'ai rassuré de notre volonté de coopérer et de travailler ensemble pour assurer la sécurité et la stabilité dans ce pays frère".
Et d'ajouter : "J'ai également mis l'accent sur la solidarité inébranlable de l'Algérie avec le peuple frère libyen, et sa position rejetant toute forme d'ingérence dans ses affaires internes".
Le ministère algérien des Affaires étrangères s'est félicité samedi dernier, dans un communiqué, des progrès réalisés dans le dialogue politique libyen qui s'est déroulé sous l'égide des Nations unies et de la formation de l'autorité exécutive temporaire dans le pays.
Le ministère a exprimé "l'espoir que ce pas positif contribuera à mettre fin à la division et à unir les rangs libyens, en vue des élections prévues pour la fin de cette année".
Le Forum de dialogue politique libyen qui a eu lieu à Genève, a élu l'une des quatre listes proposées afin de gérer temporairement les affaires du pays, dans l'attente de la tenue des élections présidentielles et parlementaires le 24 décembre prochain.
La liste gagnante comprenait les noms de personnalités telles que Mohamed al-Manfi en tant que président du Conseil présidentiel, ainsi que Moussa al-Koni et Abdallah Hussein al-Lafi en tant que membres du même Conseil, et Abdelhamid Dbiba pour le poste de Premier ministre.
Dbiba dispose de 21 jours (depuis vendredi dernier) pour présenter son gouvernement à la Chambre des représentants afin d'obtenir la confiance. Dans le cas où cette procédure ne serait pas possible, la nouvelle formation du gouvernement est alors soumise au Forum pour le dialogue politique.
La Libye est en proie depuis des années à un conflit armé, dans lequel les milices du général putschiste Khalifa Haftar disputent le pouvoir et l'autorité du gouvernement internationalement reconnu, causant des morts et des blessés parmi les civils, ainsi que d'importants dégâts matériels.
Source: АА