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- Le 22 Novembre 2024
Le 3 février, le président américain Joe Biden avait annoncé la mort d’Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi, qui s’était fait exploser au cours d’une opération des forces spéciales américaines.
Plus de deux mois après la mort de son précédent chef, l’organisation djihadiste Etat islamique (EI) a promis dimanche de « venger » Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi.
« Nous annonçons, en nous appuyant sur Dieu, une campagne bénie pour se venger » de la mort du chef de l’EI, a déclaré Abou Omar Al-Mouhajir, le porte-parole du groupe, dans un communiqué audio diffusé dimanche 17 avril sur Telegram leur étant attribué.
L’EI a également appelé ses partisans à reprendre leurs attaques en Europe en saisissant « l’occasion » du « combat entre croisés », en allusion à l’invasion de l’Ukraine par la Russie.
Le 3 février, le président américain Joe Biden avait annoncé la mort d’Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi, qui s’était fait exploser au cours d’une opération des forces spéciales américaines dans le nord-ouest de la Syrie, région sous contrôle de djihadistes. Sa mort, ainsi que celle de l’ancien porte-parole du groupe avaient été confirmées par l’EI le 10 mars.
Menace toujours présente
Abou Hassan Al-Hachimi Al-Qourachi, nouveau chef de l’organisation radicale sunnite, le troisième du groupe depuis sa création, a jusqu’ici peu fait parler de lui. Après une montée en puissance fulgurante en 2014 en Irak et en Syrie voisine et la conquête de vastes territoires, l’EI a vu son « califat » autoproclamé être renversé sous le coup d’offensives successives dans ces deux pays, respectivement en 2017 et 2019.
Mais l’Etat islamique « maintient une présence largement clandestine en Irak et en Syrie et mène une insurrection soutenue de part et d’autre de la frontière entre les deux pays », selon un rapport de l’ONU publié l’an dernier. Dans ces deux pays, l’organisation djihadiste conserverait « en tout 10 000 combattants actifs », d’après la même source.
L’EI a aussi revendiqué des attaques en Afghanistan et au Pakistan, et des groupes djihadistes affiliés opèrent également en Afrique.
Source : Le Monde avec AFP