La polémique autour du système judiciaire et de l’indépendance de la Justice enfle toujours.
L’association des jeunes magistrats a dernièrement réagi à la situation dans laquelle s’enfonce la justice tunisienne, estimant qu’elle affronte un danger inédit depuis l’indépendance.
Le président de l’association des jeunes magistrats Mourad Messaoudi a dénoncé le décret présidentiel mettant fin aux privilèges des membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM), estimant que cette décision touche à l’indépendance du corps de la magistrature tunisien.
S’exprimant sur les ondes de Diwan FM, le juge a affirmé que l’association des jeunes magistrats pourrait observer une grève ouverte ou même une démission collective si le président de la République dissout le CSM.
Le CSM est depuis plusieurs mois sous pression. Alors que le président de la République vise, semble-t-il, à le dissoudre, le Conseil affirme avoir subi une campagne de dénigrement. Notons qu’une marche protestataire est prévue le six février prochain pour réclamer la dissolution du CSM.
Source : Webdo