« Plusieurs journalistes, notamment des correspondants de la presse française et internationale, ont été victimes de violences alors qu’ils couvraient les manifestations qui se sont tenues à Tunis le 14 janvier 2022. Cela n’est pas acceptable », a déclaré la porte-parole du ministère français des Affaires étrangères dans un communiqué, cité par l’agence AFP.
La même source a ajouté que Paris qualifie d’inacceptables les violences dont des journalistes ont été la cible lors de manifestations contre le président Kais Saïed, vendredi dernier.
Le média français Libération avait dénoncé dans un communiqué rendu public, l’agression de son correspondant à Tunis qui a couvert ces évènements.
« Le correspondant du quotidien Libération en Tunisie a été brutalisé vendredi par des policiers et empêché de couvrir une manifestation contre le président Kais Saied », ont dénoncé le journal français et l’association des correspondants étrangers en Afrique du Nord.
Vendredi dernier, les protestations contre le 25 juillet organisées notamment par le mouvement Ennahdha et « Citoyens contre le coup d’Etat », ont été fortement réprimées par les forces de l’ordre. Des canons à eau ont même été utilisés pour disperser les manifestants.
Source : Webdo