Algérie. Covid-19 : Le variant Omicron sera le plus dominant, selon le Pr Derrar

La courbe épidémiologique quotidienne continue de d’augmenter, du fait de la propagation du virus en Algérie, a indiqué, ce vendredi 14 janvier 2022 le directeur général de l’Institut Pasteur d’Algérie, le professeur Fawzi Derrar, dans une déclaration faite à la Radio locale Sétif.

Le professeur Derrar a indiqué que le nombre de patients actuellement hospitalisés a dépassé les 4 200 et nous prévoyons une augmentation des cas dans les prochains jours.

La raison de cette propagation est due à la souche Omicron, qui s’accélère de façon très spectaculaire et c’est normal comme cela se produit dans le monde, a expliqué le Pr. Derrar.

Fin décembre, le taux de prévalence de la souche Delta était de 80 %, mais le 13 janvier, le taux de prévalence était tombé à 67 %.

Fin décembre, le variant Omicron a atteint 10% et actuellement, il a atteint 33% jusqu’au 13 janvier, et elle est en grande expansion, a-t-il ajouté.

Jeudi dernier, 82 nouveaux cas d’Omicron ont été découverts, nous sommes donc sûrs que cette souche dominera à l’avenir, a affirmé le Pr. Derrar.

Il est vrai qu’Omicron est moins dangereux que Delta, mais il ne faut pas oublier que 67% des cas actuellement est Delta, ce qui est dangereux et mortel, selon le DG de l’Institut Pasteur d’Algérie.

Selon les données scientifiques dont nous disposons, la souche Omicron sera la plus répandue et dominante, a précisé le même responsable.

Tous ceux qui ont pris les deux doses du vaccin sont initialement protégés contre l’infection, mais l’immunité diminue avec le temps, a-t-il précisé, soulignant la nécessité de prendre la troisième dose pour augmenter la protection et l’immunité.

Ces vaccins sont efficaces contre Omicron, dont personne au monde n’avait prédit qu’il apparaîtrait le 24 novembre, selon le Pr. Derrar.

Fermeture des écoles, vaccination des enfants

Il est vrai qu’il y a beaucoup d’infections chez les enfants et les étudiants, parce que les enfants sont le groupe le plus vulnérable aux virus respiratoires, selon Fawzi Derrar.

Les établissements scolaires sont un point sensible pour la propagation du virus, estime-t-il, précisant que « nous exigeons donc une application stricte du protocole sanitaire et l’obligation d’utiliser les masques pour tous, de se laver les mains ».

Le même responsable a indiqué qu’il n’est pas nécessaire de fermer les établissements scolaires maintenant, mais il est nécessaire d’appliquer le protocole sanitaire afin de protéger la famille éducative et les familles.

Au sein du Conseil Scientifique, a-t-il précisé, la vaccination des enfants n’est pas une priorité pour le moment, notre importance dans la vaccination des adultes est la catégorie la plus importante dans les hôpitaux.

Le professeur Derrar a assuré que toutes les personnes actuellement en réanimation, 100% d’entre elles ne sont pas vaccinées, et 90% des patients hospitalisés n’ont pas pris le vaccin, selon les dernières études que nous avons reçues jeudi.

« Je ne sais pas quand nous atteindrons le pic, personne ne le sait », a affirmé le Pr Derrar.

Il explique que plus le taux de vaccination est faible, plus le moment d’atteindre le pic est longue.

« Nous avons pris d’importantes mesures proactives pour fournir de l’oxygène et des médicaments dans tous les hôpitaux, en prévision des jours à venir », a-t-il précisé.

Il n’y a pas d’autre solution pour arrêter cette vague que la vaccination et le respect des mesures préventives, selon le DG de l’Institut Pasteur d’Algérie.

Source : Algerie-Eco

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