Contrairement au « pessimisme » de certains spécialistes de la santé publique, ayant alerté sur « la gravité » de la situation épidémiologique en Algérie, Abderrahmane Benbouzid s’est montré ce mardi, rassurant en affirmant qu’elle est «maîtrisée ».
« Elle se stabilise » a-t-il en effet déclaré lors d’une conférence d’évaluation de résultats des travaux de ces groupes de travail tenue conjointement avec le ministre de l’Enseignement supérieur.
Abordant l’évaluation des groupes de travail interministériels installés en juin dernier entre son département ministériel et celui de l’enseignement supérieur, Abderrahmane Benbouzid affirmé que le travail de ces comités vient en continuité du travail accompli et qu’il reste d’autres efforts à déployer en réponse aux exigences de la médecine et des centres hospitalo-universitaires.
Le ministre de la Santé, a rappelé que son département aspirait à coordonner davantage avec celui de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique en vue de développer les activités communes entre les deux secteurs.
Reconnaissant que « pas mal d’axes avaient été mis de côté » à cause des préoccupations quotidiennes quant à une gestion efficiente de la crise sanitaire induite par le Covid-19, le ministre de la Santé estime que le temps est venu afin « de redonner au secteur de la santé au même titre que celui de l’université, la place qu’est la leur et de les adapter de ce fait à ce qui se fait dans ce sens, ailleurs dans le monde ».
« La gestion quotidienne de la crise sanitaire nous a un petit peu éloignés des objectifs que nous nous sommes tracés. Maintenant que la situation est sous contrôle, nous sommes appelés chacun à son niveau, à aller de l’avant afin de remédier aux insuffisances constatées dans ces secteurs », a-t-il indiqué. Autrement dit, « miser » sur la qualité.
Au regard de la situation épidémiologique «stable et maîtrisée» de la Covid-19, la conjoncture est «désormais propice au travail», a estimé M. Benbouzid, réitérant les objectifs futurs, la réhabilitation du système de santé, le relèvement du niveau des universités et des hôpitaux, car, a-t-il expliqué, nous sommes dans une situation qui nous oblige à se comparer à ce qui se fait dans les pays avancés ».
Abderrahmane Benbouzid, s’est engagé à «transmettre toutes les préoccupations des membres des comités au président de la République, Abdelmadjid Tebboune, assurant de la disposition de son ministère à réunir toutes les conditions nécessaires en vue d’une application «idoine» des résultats de travail de ces comités.
Source : la patrie news