La présidence tunisienne a indiqué, ce mercredi, que le projet de loi de finances pour l'année 2022 regroupe un ensemble de mesures sociales et économiques, qui prennent en compte les besoins des différents secteurs et catégories sociales.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié par la présidence de la République à l'issue d'une réunion ministérielle restreinte dirigée par le président Kaïs Saïed, à laquelle ont participé la cheffe du gouvernement, Najla Bouden, le ministre des Finances, Sihem Boughdiri Nemsia, et le ministre de l'Économie et de la Planification, Samir Saïed.
Le communiqué a précisé que la réunion était "consacrée à l'examen du projet de budget, de la loi de finances et de la balance économique pour l’année 2022".
Le communiqué de la présidence de la République a également fait savoir que "la préparation de ce projet (de budget) s'est déroulée dans le cadre de la volonté de l'Etat d'adresser des messages positifs aux différents acteurs économiques du pays, aux partenaires de la Tunisie et aux bailleurs de fonds à l'étranger".
Le communiqué a indiqué que "le programme de réformes inscrit dans le projet de loi de finances pour l’année 2022 permettra une croissance économique globale et durable, améliorera le climat des affaires et restaurera la confiance avec les partenaires de la Tunisie".
Selon la même source, le projet de budget 2022 regroupe plusieurs mesures sociales, dont la plus importante est l'augmentation du soutien aux familles nécessiteuses, et le maintien des aides et allocations sociales.
Le budget comprend également "des mesures économiques pour soutenir les institutions financières, encourager les initiatives privées, offrir des opportunités d'emploi, mobiliser l'épargne pour stimuler l'investissement et améliorer le climat des affaires, encourager l'économie sociale et solidaire, résister à l'évasion fiscale et à la contrebande et intégrer l'économie parallèle", selon le même communiqué.
Le gouvernement a revu ses prévisions de croissance à la baisse avec 2,6 % en 2021, dans une loi de finances rectificative, contre les 4 % visés dans la loi de finances initiale.
Le gouvernement a également augmenté sa prévision de déficit à 9,79 milliards de dinars (soit 3,4 milliards de dollars), contre les 7,094 milliards de dinars (soit 2,46 milliards de dollars) prévus selon la loi de finances initiale.
Source : AA