Un nombre «sans précédant», de 142 magistrats, ont affiché leur souhait de se porter candidat aux élections des membres du Conseil supérieur de la magistrature (CSM) prévues le 20 décembre, selon les chiffres révélé ce jeudi, par le ministre de la Justice, Garde des sceaux, Abderrachid Tabi.
« L’augmentation du nombre de magistrats candidats à la qualité de membre au sein du premier Conseil supérieur de la magistrature après les derniers amendements constitutionnels, «se veut la preuve de la conscience des magistrats de l’importance de l’étape» et du rôle de cette instance », a ajouté le ministre dans une allocution lue en son nom par le Directeur général des affaires judiciaires et légales, Lotfi Boudjemaâ à l’ouverture d’une journée d’études autour de la problématique de « L’indépendance du pouvoir judiciaire à la lumière des derniers amendements constitutionnels», à l’Ecole supérieure de la magistrature (ESM) de Koléa.
Le Conseil supérieur de la magistrature se compose, faudrait-il le noter, du premier président de la Cour suprême, d’un vice-président, d’un président du Conseil d’Etat et de 15 magistrats qui sont élus par leurs collègues.
Le total des magistrats élus se répartit comme suit: trois magistrats pour chaque juridiction, à savoir, la Cour suprême, le Conseil d’Etat, les cours de Justice, les juridictions administratives autres que le Conseil d’Etat et les tribunaux de l’ordre judiciaire ordinaire, conformément à ce qu’a fait savoir précédemment le ministère de la Justice.
Le CSM compte également six (6) personnalités choisies en raison de leur compétence en dehors du corps de la magistrature, dont deux choisis par le Président de la République, deux (2) autres par le président de l’Assemblée populaire nationale (APN) en dehors des députés, deux (2) autres choisis par le président du Conseil de la nation en dehors des sénateurs, outre deux magistrats membres de la section syndicale, ainsi que le président du Conseil des droits de l’homme (CNDH).
Source : la patrie news