Dernière étape pour le parachèvement du processus électoral, les élections locales se sont déroulées ce 27 novembre, sans grande surprise reflétant un tâtonnement certain de la part des citoyens, envers les décisions prises et les dispositions mises en place pour acter le changement tant attendu.
Un taux de participation de 35,97% pour les APC et 34,39 pour les APW, que les observateurs estiment plausible, et considère que c’est normal en début de tout mue de la société, qui passe d’une anarchie institutionnalisée, à un nouveau point de départ, ou les incertitudes et les doutes subsistent autant que les freins et les résistances aux changement.
C’est ce qu‘avait évoqué le président de la République, la veille de ce scrutin, lors de sa rencontre périodique avec les responsables des médias, mettant en garde, les walis, les ministres et les élus de la non application des grandes décisions entrant dans l’amélioration du cadre de vie du citoyen, et de l’importance de la relance économique.
La faille étant identifiée, il s’agit d’une question de temps pour y remédier, dans la mesure où les incompétents s’éliminent d’eux même, et par leurs résultats dans un système méritocratique, établi sur une vision à moyen et long terme.
Cela étant, il est clair que les lectures et les visions se profilent selon la position de tout un chacun. Pour les optimistes, le rendez vous des locales aura forcément apporté un nouveau souffle du fait, que quelque soit le taux de participation, le plus important aura été l’application des nouvelles dispositions de lois, conférant plus de liberté pour l’électeur à choisir à travers le bannissent du système de tête de liste, la personne qui jugera apte à mener la bataille des collectivités locales.
Pour ceux-là, le plus important demeure la réconciliation d’une partie du peuple avec les urnes, et la vie électorale, autant qu’axe incontournable dans l’exercice de la démocratie. Pour d’autres, il est difficile d’évacuer plus de deux décennies de mépris et d’arbitraire, notamment devant la situation du pays, qui croule toujours face aux lobbys de la spéculation, de la bureaucratie, et des dysfonctionnement orchestrés pour manipuler l’opinion publique et le retourner contre ses chances de changement. Ceux-là attendent pour voir. Ils ne seront convaincus du changement que lorsqu’ils verront sur le terrain, se concrétiser durant ce premier mandat des nouveaux élus communaux et de wilayas, les avancées annoncées, les résultats du travail des responsables locaux, et la consécration du principe de la prise en charge des préoccupations du citoyen.
Source : Algerie-Eco