Les chefs des principaux partis politiques, ont plaidé vendredi, au 16ème jour de campagne pour les locales du 27 novembre, pour la consécration de la "nouvelle Algérie" pour un changement salvateur à la hauteur des aspirations du citoyen.
Le secrétaire général du parti du Front de libération nationale (FLN), Abou El-Fadhl Baâdji, a mis l’accent, depuis Illizi, sur la consécration de la construction de l’édifice institutionnel sur des "bases solides", dans le cadre de "la nouvelle Algérie", en adéquation avec "les défis actuels et futurs".
Pour lui, en tant que "première force politique" à l’Assemblée populaire nationale, le FLN accompagnera ses élus locaux dans la gestion des affaires publiques, en vue de "concrétiser les programmes de développement +de qualité+ dans cette wilaya frontalière, confrontée à de nombreux défis économiques et de développement locale".
Pour sa part, le président du Mouvement pour la société de la paix (MSP), Abderrezak Makri, a estimé à Tiaret, que la réussite de ces élections serait celle de la "volonté populaire" à opérer le "changement" au sein des collectivités, basées sur "la transparence et la bonne gouvernance".
Il a ajouté que ces élections seraient "importantes" pour le règlement des différents problèmes que vit le pays et constitueront un "nouveau jalon" dans l’édification "d’une Algérie nouvelle" à laquelle aspire le peuple".
Le président du Majliss echoura (Conseil national consultatif) du Front de la justice et du développement (FJD), Lakhdar Benkhelaf, a estimé, quant à lui à Annaba, que la participation aux prochaines locales constitue "un devoir national et un moyen d’opérer un changement réel".
M. Benkhelaf a passé en revue le potentiel de développement dont dispose Annaba, soulignant "la nécessité de valoriser ce potentiel à travers des projets d'investissement qui soutiennent l'économie locale et profitent à ses habitants".
De son côté, le président par intérim du Mouvement El Islah, Fayçal Boussedraya, a appelé, depuis Laghouat, à impulser le développement local en vue de parachever le processus d'édification de l’Algérie nouvelle.
Le mouvement El-Islah, a-t-il dit, œuvre à la mobilisation des citoyens, notamment les jeunes, pour remédier au "désintéressement de l’action politique", s’impliquer largement dans les affaires publiques et contribuer au parachèvement de l’édifice institutionnel élu, de sorte à barrer la route aux "cercles de corruption" qui résistent et cherchent à faire leur retour et saper les efforts jusque là entrepris dans le cadre de l’"Algérie nouvelle".
Pour sa part, le Front des forces socialistes (FFS) a plaidé depuis Bouira, pour le renforcement des prérogatives des élus locaux, afin de booster le développement.
Son premier secrétaire national, Youcef Aouchiche a relevé que le FFS militait en faveur du renforcement des prérogatives des élus et des moyens des assemblées locales, via une gestion décentralisée des affaires.
"Une gestion décentralisée permettra d’entamer un vaste processus de développement territorial pour réhabiliter nos villes, nos quartiers et nos villages et apporter, ainsi, des solutions aux problèmes quotidiens du citoyen", a insisté le premier secrétaire national du FFS.
Pour sa part, le secrétaire général du Front de la Bonne Gouvernance, Aïssa Belhadi, a appelé, à Sidi Bel-Abbès, au rétablissement de la confiance entre électeurs et élus en assurant un contact "permanent" entre les deux parties durant le mandat des membres des APC et APW.
Selon lui le citoyen a droit à de "meilleures conditions" de vie, à une écoute "permanente" tout en soulignant la nécessité de faire preuve d’une volonté "inébranlable de changement" et de réaliser tout projet se basant sur les "réalités vécues" au quotidien".
Le président du parti Wassit Essiyassi, Ahmed Laroussi Rouibet, a appelé pour sa part les électeurs de la wilaya de Relizane à voter au "profit des candidats capables de prendre en charge les préoccupations des habitants des zones d’ombre".
Il a affirmé que sa formation politique "dispose d’un programme complet visant à porter la voix et les préoccupations de la population, notamment celle des zones rurales, jusqu’aux assemblées communales et de wilaya et à assurer le développement de cette wilaya à vocation agricole".
Source : APS