» Les discussions portent essentiellement sur la définition des priorités du pays, des défis à relever et des réformes à mettre en place afin de surmonter la crise actuelle que connait le pays « , a souligné Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI.
Lors d’une rencontre en visio-conférence tenue dans le cadre d’une session de formation organisée dans la capitale Jordanienne Amman par le FMI au profit des représentants des organes de la presse arabe, il a confirmé que des discussions techniques entre les services du Fonds Monétaire International (FMI) et les autorités Tunisiennes sont en cours, afin d’examiner la possibilité de lancer un nouveau programme de financement au profit de la Tunisie.
Au cours de son intervention, Azour a tenu à préciser que les programmes lancés par le FMI en vue d’aider les pays représentent un maillon parmi d’autres. » Ce genre de programme doit être accompagné, obligatoirement, par des actions à l’échelle nationale, dont des programmes de protection sociale, dans le cadre d’une approche globale afin de préserver la pérennité économique des pays « , a-t-il expliqué.
Pour le cas de la Tunisie, il a estimé que le pays bénéficie de plusieurs atouts dont il doit en tirer profit, notamment les compétences humaines, la proximité avec l’Europe et la présence d’un secteur privé actif.
» Il est recommandé de donner plus de chances et plus d’opportunités aux entrepreneurs, de mettre les bases d’un environnement compétitif pour le secteur privé et d’investir davantage dans les secteurs technologiques « , a-t-il dit.
Azour a rappelé, finalement, que le FMI a tenu toujours à être aux côtés de la Tunisie et à lui apporter tout l’appui nécessaire.
Source : Webdo