Plusieurs mandats d’arrêt ont été émis, dimanche 14 novembre, suite au rassemblement protestataire qui a eu lieu hier matin au Bardo à proximité de l’Assemblée des représentants du peuple (ARP) et a rassemblé environ 3500 personne, selon les services de sécurité.
Ces mandats d’arrêt ont été émis pour distribution d’argent, port d’armes blanches sans autorisation et soupçons de consommation de stupéfiants, annonce dans un communiqué, le ministère de l’Intérieur.
Le porte-parole officiel du ministère de l’Intérieur, Yasser Mesbah, a précisé, par ailleurs, à l’agence TAP que certaines personnes ont été arrêtées à proximité du rassemblement portant des couteaux de différentes tailles et formes.
Parmi ces manifestants, les partisans de l’initiative « Citoyens contre le coup d’Etat », du mouvement Ennahda et de la Coalition pour la dignité, se sont rassemblés pour protester contre les mesures exceptionnelles approuvées par le Président de la République, Kais Saied les 25 juillet et 22 septembre (décret présidentiel n°117).
Ce mouvement de protestation a connu une forte présence sécuritaire. Une bousculade s’est produite entre les forces de sécurité et les manifestants après que certains d’entre eux aient réussi à enlever les barrières de sécurité placées à toutes les entrées menant au Parlement.
Les unités de sécurité ont, en effet procédé, hier matin, à la fermeture de toutes les entrées de la place du Bardo avec des barrières. Toutes les entrées du bâtiment du parlement avaient également été fermées. Dans le même contexte, un déploiement massif des forces de sécurité a été observé dans la zone concernée.
Rappelons que cette manifestation est une initiative de « Citoyens contre le coup d’Etat » qui avait appelé à une protestation sur la place du Bardo.
Source : Webdo