Le Maroc a annoncé vendredi que le respect du calendrier des élections libyennes prévu le 24 décembre était la seule issue à la crise libyenne.

C'est ce qui ressort d'un communiqué du ministère marocain des Affaires étrangères concernant la participation de Rabat à la conférence internationale sur la Libye, qui s'est tenue à Paris, vendredi.

Le coup d'envoi des activités de la conférence a été donné, avec la participation d'environ 30 pays et organisations, y compris des pays voisins et d'autres divisés sur le conflit.

La conférence vise à faire pression sur les parties au conflit pour que les élections soient tenues à temps d'ici la fin de l'année et à soutenir les efforts visant à retirer les forces étrangères du pays.

Le ministère a souligné l'importance du dialogue et des consultations entre les acteurs libyens pour parvenir à des accords politiques capables de mettre en œuvre les résolutions des Nations Unies et les recommandations des conférences internationales, au premier rang desquelles l'organisation des élections législatives et présidentielle à temps

Rabat a estimé que tout règlement de la crise libyenne (..) ne peut être qu'une solution interne libyenne, réaliste qui préserve la souveraineté de ce pays, à l'écart des interventions et agendas étrangers.

Selon la même source le Maroc réitère son souci de coordonner avec les Nations unies dans ses efforts de rapprochement des acteurs libyens, à travers sa diplomatie, et sa pleine disponibilité à soutenir le processus politique du pays, ainsi que les efforts de réconciliation nationale et plans sécuritaires, économiques et politiques pour construire un État libyen fort et unifié qui renforce la sécurité et la stabilité nationales et régionales.

A noter que des médias européens, dont "Euronews", ont publié que le projet de déclaration finale de la conférence menace d'imposer des sanctions à ceux qui entravent la tenue des élections à leur date du 24 décembre.

Le Maroc a accueilli, faut-il le rappeler, une série de rounds de dialogue libyen qui ont abouti en janvier 2021, à un accord sur un mécanisme de prise de positions souveraines, en plus d'une rencontre entre les délégations du Haut Conseil d'Etat et de la Chambre des Représentants sur la loi électorale, en septembre 2021.

Source : AA