L’Algérie a exprimé, lundi, « sa profonde préoccupation face aux derniers développements survenus au Soudan », où l'armée arrêté, lundi matin, dans la capitale Khartoum, le Premier ministre Abdullah Hamdok et des membres du gouvernement civil.
« L’Algérie exprime sa profonde préoccupation face aux derniers développements survenus en République du Soudan et souligne la nécessité de faire preuve de responsabilité et de retenue et s’abstenir de toute action susceptible de gâcher les acquis obtenus par le processus de transition dans ce pays frère ou porterait atteinte à la sécurité des citoyens », indique le ministre algériens des Affaires étrangères, dans un communiqué.
Selon la même source, « l’Algérie appelle toutes les parties civiles et militaires à faire prévaloir le dialogue en vue de régler les problèmes et faire face aux défis sécuritaires et politiques auxquels le pays est confronté à cette étape importante de son histoire contemporaine, conformément au document constitutionnel, et à l’Accord de paix de Juba de manière à garantir la réalisation des aspirations légitimes du peuple soudanais ».
Le Commandant en chef de l'armée soudanaise, le général Abdel Fattah Al-Burhan, a déclaré, lundi, l'état d'urgence dans le pays, ainsi que la dissolution du Conseil de souveraineté (qu'il préside) et du Conseil des ministres ( (présidé par Abdullah Hamdok) et la suspension des travaux sur certains articles du document constitutionnel.
Source : AA