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- Le 22 Novembre 2024
La Commission militaire mixte libyenne (5+5) a approuvé vendredi un plan d'action pour expulser progressivement les mercenaires et les combattants étrangers du pays.
Ce plan d'action intervient au terme de trois jours de réunion de la Commission militaire à Genève (Suisse), selon le texte de la déclaration finale, dont l’Agence Anadolu a obtenu copie.
Le déclaration finale souligne que « la Commission militaire mixte a élaboré et approuvé un plan d'action pour expulser tous les mercenaires, combattants étrangers et forces étrangères du territoire libyen de manière progressive et simultanée ».
Ladite Commission avait discuté « des mécanismes de mise en œuvre du plan d’action pour le retrait de tous les mercenaires, combattants étrangers et forces étrangères du territoire libyen ».
Elle a également convenu de « communiquer avec les parties nationales et internationales concernées pour soutenir la mise en œuvre de ce plan d’action et respecter la souveraineté libyenne », sans donner plus de détails sur ledit plan.
Selon le texte de la déclaration finale, la Commission militaire mixte libyenne a souligné « la nécessité de rendre opérationnel le mécanisme de contrôle libyen de l'accord de cessez-le-feu, notamment à travers la présence des observateurs internationaux des Nations Unies en Libye, avant d’entamer la mise en œuvre du plan d’action ».
Les réunions de la Commission militaire mixte libyenne (comprend 5 membres du gouvernement libyen légitime et 5 autres membres de la milice du général putschiste Khalifa Haftar), ont débuté mercredi, dans la ville suisse de Genève, pour mettre en place un plan d’action pour le retrait des mercenaires du pays, selon la Mission des Nations Unies.
La Libye, pays riche en pétrole, a enduré pendant des années un conflit armé. Avec le soutien de pays arabes et occidentaux, la milice du général à la retraite, Khalifa Haftar, composée de combattants étrangers, - dont les mercenaires du groupe russe Wagner -, disputait à l’ancien gouvernement libyen, internationalement reconnu, la légitimité et l’autorité sur le pays.
Une sortie de crise se profile en Libye depuis que le gouvernement d’unité nationale et le nouveau Conseil Présidentiel ont pris leurs fonctions le 16 mars 2021, pour conduire le pays aux élections législatives et présidentielle prévues le 24 décembre prochain.
Néanmoins, des tensions ont surgi récemment entre les institutions dirigeantes en Libye, en raison des divergences entre la Chambre des représentants d'une part et le Haut Conseil d'Etat, le Gouvernement d'union et le Conseil Présidentiel d'autre part, notamment sur les prérogatives et les lois électorales.
Source : AA