Le chef du gouvernement tunisien a affirmé que le pays avait besoin de stabilité
La question de ma démission ne se pose pas, a déclaré, samedi, le chef du gouvernement tunisien Hichem Méchichi, relayé par l’agence Tunis Afrique Presse (TAP/Officiel).
Dans une déclaration aux médias, en marge de la première commémoration de la mort du lieutenant Taoufik Missaoui dans un attentat suicide à Tunis, Méchichi a noté que le pays avait plus que besoin, aujourd'hui, de stabilité et d'un gouvernement qui répond aux attentes des Tunisiens.
Le chef du gouvernement tunisien a ajouté qu’il ne comptait pas abandonner ses responsabilités, notant que poser sa démission comme condition pour lancer le dialogue national était insensé.
Il a assuré avoir toujours la main tendue au dialogue d'autant plus que son gouvernement propose un débat économique et social pour sortir de la situation actuelle.
Le gouvernement se penche, aujourd'hui, sur plusieurs questions économiques, sociales et sanitaires qui le distraient des tiraillements politiques, a-t-il poursuivi.
La Tunisie vit au rythme d’une crise politique en rapport avec le dernier remaniement ministériel annoncé, le 16 janvier dernier, par le chef du gouvernement et validé par l’Assemblée des représentants du peuple (ARP).
Le président de la République Kais Saïed, qui avait émis des réserves sur certains noms et dénoncé une violation des dispositions de la Constitution, refuse toujours d'accueillir les ministres pour la prestation de serment.
Hichem Méchichi avait annoncé, le 15 février dernier, la révocation de cinq membres concernés par ce remaniement et leur remplacement à titre intérimaire par des ministres en exercice, en attendant le parachèvement des procédures.
Source : AA