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- Le 31 Octobre 2024
Certains pays européens ont appelé à une analyse du marché du gaz naturel, afin de révéler les raisons de la hausse des cours à des niveaux records, ces derniers jours, au moment où les crises des cours et des approvisionnements du vieux continent s'intensifient.
L'Espagne, la République tchèque, la Grèce, la France et la Roumanie ont publié, au soir du mardi, un communiqué commun, appelant à l’adoption d’une approche menant à une baisse des cours du gaz naturel, sur le marché européen.
Selon le communiqué commun, les cinq pays ont souligné l'importance de créer un fonds de régulation qui répondrait à tout développement urgent sur le marché de l'énergie, entre les États membres de l’Union européenne.
Le même communiqué a ajouté : "nous devons analyser le marché du gaz naturel pour comprendre les raisons de la hausse des cours, et connaître les raisons de l'insuffisance des contrats d'achat des pays exportateurs... et fixer des règles pour le stockage du gaz".
La Russie et la Norvège figurent parmi les plus grands fournisseurs de gaz naturel et liquéfié du continent européen, à un moment où Moscou aspire à exploiter le gazoduc Nord Stream 2, qui a été rejeté et sanctionné par l'ancien président américain Donald Trump.
Le communiqué commun a aussi appelé à diversifier les sources d'approvisionnement en énergie conventionnelle (pétrole brut et gaz naturel), et à réduire la dépendance des pays européens vis-à-vis de leurs fournisseurs actuels.
Lors des échanges matinaux de ce mercredi, le cours des contrats à terme sur le gaz naturel a atteint les 1 229,9 dollars pour mille mètres cubes, atteignant ainsi un seuil historique qui s’explique par la baisse des réserves européennes de gaz.
La baisse des réserves se doit à deux facteurs, le premier est lié à la relance économique des pays européens après les répercussions négatives de la pandémie de coronavirus. Quant au second facteur, il s’explique par l'augmentation de la consommation d'énergie avec le début de l'hiver dans quelques pays d’Europe.
D’après l'agence de presse internationale Bloomberg, les réserves européennes de gaz ont chuté, lundi, à leur seuil le plus bas depuis une décennie environ, au cours de cette période de l'année, et ce, dans un contexte où les indicateurs pointent vers une plus forte augmentation des prix.
Source : AA