Bonne nouvelle pour les Constantinois. Une nouvelle ligne de 3,5 km du tramway de la ville a été mise en service ce mercredi 29 septembre, en présence du premier ministre Aïmene Benabderrahmane.
« D’une longueur de 3,5 kilomètres, la deuxième tranche de cette extension, reliera l’actuelle station Kadri Brahim à l’entrée de la nouvelle ville au terminus de la ligne, face à l’université de Constantine 2 Abdelhamid Mehri, en passant par le centre-ville d’Ali Mendjeli », a précisé dans un communiqué la Compagnie industrielle des transports algériens (Cital), une coentreprise composée du groupe français Alstom, de l’Entreprise du métro d’Alger (EMA) et de Ferrovial.
Désormais, le tramway de Constantine circulera sur une ligne urbaine de 18,6 km pour desservir plusieurs destinations importantes de la ville : le pôle universitaire, la nouvelle ville, les quartiers de la partie ouest de Constantine et le centre-ville.
Cette extension a été réalisée par un groupement composé du français Alstom et du groupe public de BTP algérien Cosider. « Aujourd’hui, cette nouvelle ligne permet de renforcer le réseau urbain au profit du citoyen, qui peut désormais circuler de l’ancienne à la nouvelle ville en quelque 26 minutes », a expliqué Alstom dans un communiqué.
D’une longueur de 44 mètres, pouvant transporter 302 passagers, les rames Citadis du tramway de Constantine, ont été assemblées dans l’usine de Cital à Annaba. Alstom a participé à la réalisation de plusieurs tramways en Algérie : Alger, Oran, Constantine, Ouargla, Sétif et Sidi Belabes.
Ces projets ont été lancés dans les années 2000 pour moderniser les transports en commun dans les villes, dont certaines comme Alger, Oran et Constantine sont confrontées à des embouteillages monstres, en raison du retard accumulé dans le développement des moyens de transport de masse.
Grâce à la montée des prix du pétrole dans les années 2000, l’Algérie a dépensé des milliards de dollars pour achever la première ligne du métro d’Alger et réaliser de nombreux tramways à travers le pays.
Après la chute des prix du pétrole en 2014 et la crise économique, d’autres projets de tramways et le métro d’Oran ont été gelés, faute de financements.
Source : TSA