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L'accès à Internet était toujours limité voire impossible vendredi, au Niger, a constaté le correspondant de l'agence Anadolu.
Ces problèmes de connexion durent depuis le 24 février, date du début des violences post-électorales dans le pays après l'annonce des résultats définitifs du second tour de la Présidentielle donnant Moahamed Bazoum, candidat du part au pouvoir, vainqueur.
Le gouvernement et les opérateurs de téléphonie n'ont fourni aucune explication sur cette situation, malgré les interpellations de plusieurs organisations nationales et internationales de défense des droits de l'homme.
L'association des jeunes avocats du Niger (AJN), le Réseau des organisations pour la transparence et l'analyse budgétaire (ROTAB-NIGER), l'association de défense des droits des consommateurs (ADDC-WADATA) et plusieurs autres organisations de la société civile nigérienne ont porté plainte contre les opérateurs de téléphonie et l'État du Niger dénonçant la persistance de la coupure d'Internet.
"L’accès à Internet est coupé au Niger depuis le 24 février. Les autorités et les entreprises de télécommunications n’ont pas encore communiqué publiquement au sujet de l’interruption des services Internet", a déploré l'ONG internationale de défense des droits de l'homme Amnesty International, dans un communiqué publié jeudi et consulté par l'agence Anadolu.
"Les autorités et les entreprises de télécommunication doivent rétablir sans attendre l'accès à l'Internet, afin que chacun(e) puisse exercer son droit à la liberté d'expression et d'information", a plaidé l'ONG.
Selon un bilan fourni par le ministre de l'intérieur Alkache Alhada, au moins deux personnes ont été tuées dans les violences post-électorales au Niger. Des biens publics et privés ont été incendiés ou vandalisés et près de 500 personnes ont été arrêtées.
Accusés d'avoir lancé des appels à la violence lors de la campagne électorale, l'opposant Hama Amadou, un responsable régional de son parti Tahirou Seydou et l'ancien chef d'état-major des forces armées nigériennes Moumouni Boureima dit "Tchanga" ont été arrêtés et déférés en début de semaine dans les prisons de Filingué, Say et Ouallam de la région de Tillaberi.
Rentré mercredi soir de Zinder où il se trouvait depuis le scrutin du 21 février, Mahamane Ousmane, candidat malheureux du second tour de la Présidentielle, a décidé d'introduire des recours à la Cour constitutionnelle pour contester la victoire annoncée de Mohamed Bazoum.
Source : AA