Alors que la Tunisie et son président Kais Saied font face à de nombreuses pressions quant à la préservation du processus démocratique, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi a réaffirmé encore une fois la position du pays compte tenu de la construction démocratique.
La démocratie en Tunisie est une option irréversible, et les droits de l’homme et les libertés publiques et individuelles sont garantis et protégés, a affirmé, mardi, le ministre des Affaires étrangères, de la Migration et des Tunisiens à l’étranger, Othman Jerandi.
Dans une allocution adressée aux participants à la réunion du Conseil des droits de l’homme de l’ONU, Jerandi a souligné, qu’aucune atteinte n’a été portée à « la liberté d’expression et de manifester, contrairement aux informations relayées à ce sujet.
Cité dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Jerandi, a réaffirmé que » les mesures exceptionnelles prises, le 25 juillet dernier, par le président Kais Saied sont fondées sur l’article 80 de la constitution et interviennent en réponse aux revendications du peuple pour intervenir en urgence et mettre un mettre fin au chaos politique qui régnait dans le pays.
Le ministre a estimé dans son allocution prononcée, dans le cadre du dialogue interactif qui a été organisé aujourd’hui avec le Haut-Commissariat des Nations unies aux droits de l’homme au sujet de la » situation des droits de l’homme dans le monde « , que le paysage médiatique en Tunisie est » un paysage pluraliste accessible à tous, sans exclusion aucune.
Il a également souligné, » la nécessité de respecter l’Etat de droit, de lutter contre la corruption, et de poursuivre tous ceux qui ont bénéficié des privilèges ou seraient impliqués dans des affaires de corruption avant le 25 juillet 2021.
Pour sa part, le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme, a réitéré l’engagement résolu de continuer à coopérer avec la Tunisie, dix ans après l’ouverture de son bureau à Tunis.
La décision d’ouverture de ce bureau a été à la demande de l’Etat tunisien pour rompre avec les mauvaises pratiques du passé et promouvoir le respect des droits de l’homme dans le pays.
Source : Webdo